Dans le Roi Jean, il peignit — vous savez en quels traits déchirants !
Et l’on sait combien le rôle de ces éléments est diminué chez Euripide, qui est en quelque sorte un révolutionnaire, bien que notre admiration le nomme toujours, d’un seul trait, avec Sophocle et Eschyle.
Dans cette variété infinie d’actions et de pensées, de mœurs et de langues que nous présente l’histoire de l’homme, nous retrouvons souvent les mêmes traits, les mêmes caractères.
C’est, en effet, un trait de l’hérédité, que les enfants ne sont jamais exactement semblables aux parents. […] Le trait essentiel de l’esprit historique, aimait à dire M.
Or voici les traits essentiels de ce chapitre (Esprit, XV, 17) : « Le magistrat doit veiller à ce que l’esclave ait sa nourriture et son vêtement. […] On voit, par ce seul trait, qu’ils auraient été les plus cruels persécuteurs s’ils avaient été les maîtres : leur secte insociable, intolérante, n’attendait que le moment d’être en pleine liberté pour ravir la liberté au reste du genre humain. » Faute d’une explication suffisante, on ne voit pas, de ce que les philosophes n’étaient pas « réprimés » et de ce que les chrétiens l’étaient, on ne voit pas, « par ce seul trait », que les chrétiens n’attendaient que la liberté pour détruire l’Empire romain, qu’ils n’ont jamais détruit, du reste, et pour ravir la liberté au reste du genre humain.