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1091. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Louis Veuillot »

Il aime Corneille, et surtout le Cid, Racine, et surtout Phèdre ; plus tard, les tragédies de Racine le faisaient pleurer, ce dont je lui sais particulièrement gré, et il écrivit, dans les Odeurs de Paris, des pages singulièrement pénétrantes sur Britannicus.

1092. (1879) À propos de « l’Assommoir »

Les tragédies que l’alcool fait jouer dans la mansarde ne sont pas dramatiques !

1093. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1862 » pp. 3-73

Nous trouvons Sainte-Beuve, je ne sais pourquoi, exaspéré contre Salammbô, et furibond et écumant à petites phrases : « D’abord c’est illisible… Et puis c’est de la tragédie… Au fond c’est du dernier classique… La bataille, la peste, la famine, ce sont des morceaux à mettre dans des cours de littérature… Du Marmontel, du Florian, quoi ! 

1094. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1893 » pp. 97-181

Aux inspirations, que le théâtre français, dit Bauër, a tirées de la tragédie grecque, de la comédie latine, des pièces espagnoles, et du bénéfice qu’il y aurait pour notre théâtre d’emprunter des inspirations au Nord, j’aurais voulu répondre que les inspirations grecques, latines, espagnoles étaient des inspirations de cervelles de la même famille, aux circonvolutions identiques, de cervelles latines et non hyperboréennes.

1095. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre III. Variétés vives de la parole intérieure »

L’aparté est vraisemblable dans la comédie bouffonne, comme élément du ridicule de certains personnages ; partout ailleurs, il ne l’est pas, et pourtant il est d’un usage constant dans toutes les variétés du drame, à l’exception peut-être de la tragédie.

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