Par elle, cependant, ils participent de ce qu’ils voient et de ce qu’ils touchent : ils sont pierres, ils sont arbres ; ils échangent des contacts et des souffles avec la matière qui les englobe. Ils touchent, ils sont touchés ; ils pèsent et soulèvent des poids ; ils se meuvent, et transportent leurs vertus et leurs vices ; et quand ils tombent dans la rêverie, ou dans le sommeil indéfini, ils reproduisent la nature des eaux, ils se font sables et nuées… Dans d’autres occasions, ils accumulent et projettent la foudre ! […] Toutes les fois où comme ici c’est parce qu’il a trop préservé sa ligne qu’un artiste touche un écueil, il commande l’estime et suscite l’examen. […] Au danger inhérent à la réplique Schlumberger a su parer en alliant à je ne sais quelle dignité touchée de hauteur dans l’accent une rudesse, des à-coups, et comme une brusquerie dans le vocabulaire. […] Voici Baudelaire : « Et soudain, froissant toute ma discrétion, faisant s’évanouir mon hypocrisie, s’élance un vers si nu, si pur, si déplacé, qu’il me touche comme une offense.
Aussi que j’étais touché de ce public et du progrès accompli !
Corneille, doivent à sa plume une touche qui les a réparés & modernés, si on peut se servir de ces termes.
Il n’attacha jamais aucun mérite à ses Nouvelles Françoises, où l’on reconnoît la même trempe d’esprit & la même touche que dans Zaïde.
Le Lecteur même un peu éclairé n’y peut méconnoître, en plusieurs endroits, la touche & les idées de l’Historien du Siecle de Louis XIV : c’est sa maniere d’écrire, sa tournure d’esprit, sa façon de penser ; ce qui a fait dire à quelques personnes, qu’il avoit eu grande part à cet Ouvrage.