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388. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire de la littérature française à l’étranger pendant le xviiie  siècle, par M. A. Sayous » pp. 130-145

On y parle français pourtant au même titre que dans le Bugey ou le Dauphiné. […] nous-même autrefois, en notre verte jeunesse, nous nous en sommes permis bien d’autres : Le premier qui se présente (entre les beaux esprits vivants) est leur poète célèbre, l’auteur des satires, qui balaye le Parnasse français et en chasse la foule des beaux esprits qui le sont à faux titre. […] [NdA] Mémoires de Marmontel. — Voir aussi, dans les Contes moraux, celui qui a pour titre Le Petit Voyage, et où l’esprit de Mairan est présenté dans sa nuance et dans tout son jour.

389. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « La comtesse d’Albany par M. Saint-René Taillandier. »

Saint-René Taillandier, par les deux volumes que je réunis et qui pourraient s’intituler d’un titre commun : La comtesse d'Albany, son salon et groupe, nous procure un de ces plaisirs. […] Et qu’était-ce d’abord que cette noble et quasi royale personne, morte en 1824, qui avait titre la comtesse d’Albany, et qui bien qu’en partie Française par les opinions, par les relations, par les lectures, n’a jamais été naturalisée comme elle l’aurait pu l’être au cœur et au centre de notre monde français ? […] Ne pouvant accorder ce titre de reine à la charmante princesse, on s’arrangea toutefois pour lui donner de la reine et de la souveraine sous une forme quelconque, galante et courtoise.

390. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « De la poésie en 1865. (suite et fin.) »

Bibliothécaire de titre plutôt que de fait au Palais-Royal, et depuis au ministère de l’Intérieur, sauf les quelques heures du milieu du jour qu’il livrait à son emploi, il vivait volontiers retiré, solitaire, — non pas trop solitaire pourtant : il aimait à habiter dans des quartiers éloignés, au fond d’un jardin, dans quelque pavillon un peu mystérieux, rimant dès l’aurore, récitant ses rimes aux oiseaux, cultivant et prolongeant quelque amour, — un amour sur lequel la fidélité avait passé. […] Il a pour titre Élie Mariaker 62, sans nom d’auteur, avec une eau-forte en tête, une gravure de rêveur éploré, échevelé, accoudé sur un roc devant un paysage fantastique et nocturne. […] Eugène Vermersch aux sonnets printaniers d’Avril, mai, juin, de deux jeunes anonymes. — C’eût été peut-être une indiscrétion à moi, mais qu’on aurait excusée, de parler encore d’un petit recueil, d’une plaquette qui ne porte que ce titre unique ΨΥΧΗ (Ame), et dont la poésie naturelle, coulant de source, a quelque chose de la fraîcheur d’une fontaine rustique.

391. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Préface »

Rouher lui-même, qui lui avait fait l’honneur de faire faire deux démarches auprès de lui pour l’engager à écrire au futur journal officiel, dont on n’avait pas encore le titre (on croyait pouvoir garder celui de Moniteur) : « Monsieur et cher ministre, « Je voudrais que vous fussiez tout d’abord bien persuadé qu’il n’y a de ma part aucune question d’amour-propre en tout ceci. […] Mon cher ami, j’apprends le conflit : il était imprévu pour moi ; j’ai cru que le Moniteur universel, non officiel, allait être plus libre et plus vif ; — qu’en reprenant son titre de Gazette nationale de 89 et la tradition des Encyclopédistes, il ne subirait aucun joug. […] Ce ne pourrait être qu’à titre officieux et aussi comme directeur suprême d’un journal officiel que M. 

392. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Millevoye »

Le jeune Millevoye perdit son père à l’âge de treize ans ; dix ans après, il célébrait cette douleur, encore sensible, dans l’élégie qui a pour titre l’Anniversaire. […] Le premier livre des poésies rangées sous ce titre porte l’empreinte de cette disposition croissante et de ces présages. […] Millevoye a jeté, sous le titre de Dizains et de Huitains, une certaine quantité d’épigrammes d’un tour heureux, d’une pensée fine ou tendre.

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