Ils ne se sont aperçus que des légères améliorations matérielles et des petits profits qu’ils tirent de l’industrie. […] Entre tous, je me permettrai de transcrire ce passage d’une méditation sur le Foyer, et qui donnera au lecteur un exemple tout à fait exact des admirables effets que l’on peut tirer de la théorie naturiste : « … Cette béatifiante communion, partout j’en distingue le pressentiment.
Une bonne part de l’invention romanesque dont la littérature italienne de la Renaissance a tiré profit est l’œuvre des conteurs français du moyen âge, et le thème des épopées, commun au pays de race franque, germanique et normande, s’est développé dans l’Ile de France, où se résume à cette époque, du ixe au xiie siècle, l’effort original d’une mentalité humaine qui ne doit encore que peu de chose à la culture antique. […] Jean Goujon, Germain Pilon, Jean Cousin semblent n’avoir tiré que des bénéfices de la vue des modèles qui leur furent proposés et n’avoir perdu à cette, contemplation aucune des qualités qui leur étaient propres.
À ce terrible avis, le pauvre auteur Obstupuit ; steteruntque comæ ; et vox faucibus hæsit ; c’est-à-dire qu’il n’a trouvé d’autre expédient que de laisser dans les limbes, d’où il se préparait à la tirer, cette dissertation, vierge non encor née 2, comme parle Jean-Baptiste Rousseau, sur laquelle grondait une si juste et si rude critique. […] Il a donc fallu que l’auteur renonçât pour cause d’incapacité à ce genre d’aimables moqueries, dont nous avons déjà de si désespérants classiques, et dont les conséquences ont été tirées avec tant de vigueur et de succès par messieurs de Robespierre, Barrère, Couthon et compagnie.
Si peu d’hommes savent tirer parti de leurs talents, soit pour conserver leur bien, soit pour l’accroître, la misère est une si puissante ennemie de la probité, le renversement des fortunes est si fréquent et a de si funestes effets sur l’éducation des enfants, que j’ajouterais ici les éléments de la science économique, ou de l’art de conduire sa maison ; art dont les Grecs et les Romains faisaient si grand cas. […] Et puis feuilleter la nuée des moralistes tels que Montaigne, Nicole et d’autres qui ont ressassé nos devoirs particuliers, pour en tirer ce qu’ils ont dit de plus sensé.
la Critique, qui reconnaît en lui de pareils dons et qui voudrait que l’homme qui les a en tirât parti davantage, comme une femme tire parti de sa beauté quand elle en a l’intelligence, la Critique, sympathique et pourtant sincère, n’a-t-elle pas le droit de regretter que l’incohérence des images, trop habituelle, vienne si souvent jeter son ombre heurtée sur des qualités faites pour être vues dans la lumière, et qui produiraient certainement l’effet imposant qu’on devrait en attendre si le poète savait les y placer et les y retenir ?