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496. (1905) Propos littéraires. Troisième série

C’est la théorie de la « culture du moi » et de l’« exaltation du moi ». […] Si la théorie était vraie, la classification des auteurs devrait être bien remaniée. […] Ce qui prouve peut-être que la théorie de la greffe est juste. […] Ses théories sur l’hérédité sont le capharnaüm le plus ténébreux qui se puisse rencontrer. […] La dangereuse théorie de M. 

497. (1892) Essais sur la littérature contemporaine

Car alors il devient la théorie même de l’immoralité. […] En revanche, il est vrai que les Charles de Bernard, les Aloysius Bertrand, et les Augustus Mac-Keat n’ont eu ni « systèmes », ni « théories », ni « principes ». […] Mais j’aurais alors voulu qu’en expliquant la théorie, M.  […] Oserai-je ajouter que, de ces deux théories, telles que je les trouve dans le livre de M.  […] Spronck nous a donné sa Théorie de l’art en général.

498. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96

Théorie de la comédie. — Pascal, Swift et Voltaire. — Regnard et le Sage. — Piron et Legrand. — Caractère général du tragique. — II. […] Leurs erreurs peuvent intéresser l’historien littéraire ; mais comment pourraient-elles ébranler l’inébranlable vérité de la théorie, et de quelle autorité m’empêcheraient-elles, moi, critique philosophe, de considérer la comédie non dans des tragédies manquées, mais dans la pureté de sa véritable essence ? […] Si j’avais, par exemple, à développer devant mon spirituel auditoire Une théorie ridicule sur la comédie, une critique absurde dans ses principes et dans ses conclusions, dont l’auteur, homme d’imagination d’ailleurs et parfois de jugement, se serait appuyé sur les plus étranges axiomes et sur les définitions les plus arbitraires, pour préparer et amener quelque jugement impertinent sur un grand poêle ; il ne me serait pas difficile de faire rire les gens d’esprit qui m’écouteraient ; je n’aurais qu’à reproduire fidèlement ces doctrines ridicules. […] Pour ouvrir la porte au comique, il faudrait que je cessasse de prendre au sérieux mon sujet, et que mon imagination se jouât librement des critiques et des théories de mon auteur… Cela serait fort mal, et je déclare que je ne voudrais égayer personne à ce prix. […] Platon a écrit sur la politique deux ouvrages, l’un, intitulé la République, où il expose la théorie du gouvernement idéal ; l’autre, intitulé les Lois, où il détaille la constitution d’un gouvernement moins parfait, approprié à la faiblesse des hommes.

499. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Louis Veuillot »

Il n’a jamais été troublé le moins du monde de ce qui indignait si fort un Proudhon ou un Michelet et, par exemple, de ce que suppose d’arbitraire divin la théorie de la grâce. […] Et, de même, la théorie de la réversibilité des mérites, ce n’est autre chose, après tout, que du communisme, le communisme des âmes, et c’est encore où Veuillot trouve de quoi contenter ce sentiment et cet amour de la solidarité humaine qu’il avait au plus haut point. […] La théorie des Indulgences, mystère qui implique tous les autres mystères chrétiens, serait  sans l’éternel enfer  celle d’une sorte d’universel socialisme moral. […] Je ne suis point la voix qui gâte le peuple ; je condamne mes fautes et je ne cherche pas, en les justifiant par d’abominables théories, à faire des complices et des victimes… Continuellement, chez lui, sous l’auteur on retrouve l’homme, et cela est un charme. […] On pourrait presque dire qu’il a répandu dans ses articles et ses pamphlets ce que Taine devait ordonner en un corps de théorie dans les derniers volumes de ses Origines de la France contemporaine.

500. (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Deuxième série

Les théories sont justes à les réduire à un minimum raisonnable. […] C’est la théorie du consentement universel. […] Si progrès et chute sont connexes, théorie de la chute et théorie du progrès n’en font qu’une ; progressisme et christianisme ne sont pas contradictoires ou étrangers l’un à l’autre ; ils sont complémentaires. […] Sa théorie de l’initiation devait l’y mener. […] Il y puise au moins la moitié de ses théories et de ses doctrines.

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