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347. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre premier. Le Moyen Âge (842-1498) » pp. 1-39

C’est ce que ne sauront pas ceux qu’on verra plus tard s’en moquer, ni peut-être ceux qui, de nos jours, essaieront d’en faire sortir les commencements du théâtre moderne. […] VIII. — Les Mystères 1º Les Sources. — Onésime Leroy, Études sur les mystères, Paris, 1837 ; — Charles Magnin, « Les origines du théâtre moderne », Paris, 1846, 1847, 1858, Journal des savants ; — Édelestand du Méril, Les Origines latines du théâtre moderne, Paris, 1849 ; — Coussemaker, Drames liturgiques, Rennes, 1860 ; — Léon Gautier, « Les origines du théâtre moderne », dans le journal Le Monde, 1873 ; et Les Tropes, Paris, 1887 ; — Marius Sepet, Le Drame chrétien au Moyen Âge, Paris, 1877 ; — et Les Prophètes du Christ, 1878 ; — Petit de Julleville, Les Mystères, Paris, 1880 ; — A. d’Ancona, Origini del teatro in Italia, Florence, 1872 ; — W.  […] L’origine des Mystères ; — et, à ce propos, de l’analogie des origines du théâtre français du Moyen Âge avec celles du théâtre grec ; — .mais que, s’il convient de la signaler, il ne faut pas l’exagérer. — Des Tropes, ou interpolations des textes liturgiques, et dans quelle intention l’Église les a permis : — elle a voulu sans doute solenniser certains offices ou certaines fêtes ; — intéresser les fidèles d’une manière plus active à la célébration du culte ; — les retenir, se les attacher, et les instruire en « les amusant ». […] Les Miracles. — Les Miracles sont une aventure de la vie commune, dénouée par l’intervention de la Vierge ou d’un saint ; — dont le dénouement même, et surtout « l’intrigue », n’ont rien d’obligatoire ; — les personnages n’en ont rien de forcément plus ou moins historique ; — c’est à peine si l’on peut dire qu’ils visent à l’édification, et moins encore à renseignement ; — ils sont d’ailleurs souvent hostiles au clergé ; — et on ne voit pas que l’Église les ait pris sous sa protection. — La principale relation qu’ils aient avec les Mystères est donc d’avoir entretenu le goût du théâtre ; — et, si l’on le veut, de l’avoir développé par l’intermédiaire des confréries, puys ou chambres de rhétorique. — Que, par opposition à ces caractères, les Mystères, eux, sont vraiment la mise en scène des « mystères » de la religion ; — ce qui nous dispense d’épiloguer sur la signification et l’étymologie de leur nom. — Aussi leur véritable caractère est-il bien là, non ailleurs ; — et les scènes épisodiques dont ils sont remplis ne l’ont pas altéré ; — ce que prouve d’ailleurs la seule classification qu’on en puisse donner. […] La valeur des Mystères, — et qu’en général, au point de vue littéraire, ils sont la médiocrité même ; — ce qui s’explique aisément si le théâtre vit de son fonds, comme un art indépendant ; — et que l’histoire n’en coïncide qu’accidentellement avec celle de la littérature. — Mais les Mystères ne sont même pas du théâtre : ils ne sont que du « spectacle », — et leurs auteurs ne les ont traités que comme tel. — Que cette opinion est prouvée par les conditions mêmes de la représentation des Mystères. — Et cela ne veut pas dire qu’ils ne contiennent parfois des « aventures » intéressantes, comme quelques Mystères du Cycle des saints ; — des scènes où se retrouve quelque chose de la grandeur du modèle, comme les Mystères du Cycle de l’Ancien Testament ; — et des « épisodes » curieux, d’un caractère plus ou moins réaliste, comme les Mystères du Cycle du Nouveau Testament ; — mais cela veut dire qu’ils n’ont aucune valeur littéraire ; — que l’on n’a pas à regretter leur décadence ni leur mort, — et qu’il n’a rien passé d’eux, même dans le théâtre « chrétien » de l’époque classique.

348. (1890) La bataille littéraire. Deuxième série (1879-1882) (3e éd.) pp. 1-303

 » Sur le théâtre, M.  […] Théâtre, 5e volume […] Les œuvres de théâtre ne sont pas écrites seulement pour ceux qui viennent au théâtre ; elles sont écrites aussi, et surtout, pour ceux qui n’y viennent pas. […] On a beaucoup écrit sur le théâtre grec. […] Pour expliquer les premières origines du théâtre grec, M. 

349. (1878) Nos gens de lettres : leur caractère et leurs œuvres pp. -316

Champfleury est né pour le théâtre. […] Sur le théâtre, plus que dans le journal, elle aurait le respect du public. […] Gautier — Au théâtre également : il empêche de voir les toiles de fond. […] Plouvier était un foudre de théâtre ! […] Les esprits distingués ont donc raison de ne pas sortir du livre : ils répugnent au théâtre autant que le théâtre leur répugne.

350. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Poésies, par Charles Monselet »

. — Le théâtre du Figaro, etc. […] De l’Époque, après le naufrage, il fut recueilli au journal la Presse, et, dès lors, on le vit un peu partout ; romans, nouvelles, feuilletons de théâtre, articles de critique, il ne se refusa rien : Le principal étant de vivre, Fidèle au : « Tel père, tel fils », Ma ressource devint le livre ; Mon père en vendait, — moi, j’en fis. […] Il n’eut, dans toute sa vie littéraire, qu’une heure de vrai talent ; c’est le jour où, piqué au jeu et piqué jusqu’au sang, traduit en personne sur le théâtre par Voltaire, et gêné d’ailleurs ou du moins contenu dans ses représailles par M. de Malesherbes, alors directeur de la Librairie, il rendit compte, après maint essai infructueux et maint remaniement obligé, de la première représentation de l’Écossaise. […] La Visite à Paul de Kock est reproduite dans le volume intitulé : Le Théâtre du Figaro, pas tout à fait aussi complète que dans le volume des Statuettes. […] Bien rarement il fait un feuilleton suivi, appliqué, consciencieux, à la manière de Sarcey : il échappe le plus qu’il peut, il fuit, il fait l’article à côté : mais ces articles à côté sont souvent de petites créations d’une extrême finesse : Lettre de Valérie à Mlle Bernardine , artiste dramatique, au théâtre des Célestins, à Lyon (voir l’Étendard du 17 septembre 1866) ; — un feuilleton sur Rossini (même journal, 2 décembre 1867) ; — sur Octave Feuillet, « le romancier des femmes » (même journal, 14 janvier 1867) ; — mais surtout sur George Sand et les Don Juan de village, une légère et adorable critique, du meilleur goût (13 août 1866).

351. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome II pp. 5-461

Je séparai la première espèce, dont les exemples ne se trouvent que dans le théâtre grec, des cinq autres dont nos auteurs nous ont fourni des modèles. […] Monument unique en son espèce, à qui le pourrait-on comparer au théâtre ? […] On les retrouve sur notre théâtre. […] Combien encore ne signalerait-on pas d’autres ridicules en nos jours qui seraient joués avec succès sur le théâtre ! […] À défaut d’exemples dans la société, ne trouvait-on pas au théâtre, en M. 

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