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914. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. EUGÈNE SUE (Jean Cavalier). » pp. 87-117

Les termes de personnalité sordide et de grossière fatuité 57, que j’ose à peine transcrire, expriment-ils (solennité et perruque à part) le fond exact de sa nature ? […] Cavalier assure qu’il eut un long entretien avec lui : il en rapporte même les termes… ; ce qui ne contribue pas peu à décréditer ses Mémoires. » M.

915. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « L’abbé Prévost »

On n’a qu’une phrase de lui qui donne suffisamment à penser et qui révèle la teinte à la direction de ses sentiments durant les orages de sa première jeunesse : « Quelques années se passèrent, dit-il (à ce métier des armes) ; vif et sensible au plaisir, j’avouerai, dans les termes de M. de Cambrai, que la sagesse demandoit bien des précautions qui m’échappèrent. […] C’est qu’on y parle, deux pages plus loin, de la Bibliothèque des Romans de Gordon de Percel (Lenglet-Dufresnoy), en des termes qui ne s’accordent pas tout à fait avec ceux du nombre 47.

916. (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre premier. Mécanisme général de la connaissance — Chapitre premier. De l’illusion » pp. 3-31

Trois termes sont donnés et sont les trois chaînons d’une chaîne : un antécédent qui est le fait affirmé, un intermédiaire qui est ordinairement précédé de l’antécédent, une idée, croyance, jugement, ou perception qui suit toujours l’intermédiaire et porte sur l’antécédent. […] Tous les termes par lesquels les hommes ont désigné le phénomène aboutissent par l’étymologie au même sens. — Conception (cum capere, la chose devenue interne). — Représentation (rursus præsens, la chose présente de nouveau, quoique en fait absente). — Idée (eidos, la figure, l’image, le semblant, l’apparence de la chose, au lieu de la chose elle-même). — De même en allemand, Begriff, Vorstellung, etc.

917. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre IV. La fin de l’âge classique — Chapitre II. La Bruyère et Fénelon »

Avec l’antithèse, il prodigue l’ironie où il est maître : il se plaît à dérouter le lecteur par l’exposition flegmatique de la pensée contraire à celle qu’il veut enfoncer, jusqu’à ce qu’un mot, un tout petit mot parfois, tout à la fin du morceau, donne la clef du reste, et nous découvre qu’il faut renverser tous les termes. Son vocabulaire est extrêmement riche : il a sous la main toute sorte d’archaïsmes, de néologismes, de mots délicats ou populaires, techniques, scientifiques, termes de métier, d’art, de chasse ou de guerre ; en sorte qu’on a pu dire que son livre était un inventaire des richesses de la langue française.

918. (1890) L’avenir de la science « XVIII »

» À l’état où en sont venues les choses, le problème est posé dans des termes excessivement difficiles. […] Dans ces termes, toute discussion se réduit à une lutte, et toute raison à une arme.

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