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1088. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Émile de Girardin » pp. 45-61

« Il fait froid, approchez-vous du feu », redit-on quatre à cinq fois, dans les mêmes termes, à chaque entrée d’un nouveau personnage.

1089. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « II. Jean Reynaud »

Nous l’avons dit déjà, ce traité de Terre et Ciel, qui n’a de grave que le ton, agrandit vainement et cache mal sous le trompe-l’œil des détails scientifiques une théorie qui, réduite à ses plus simples termes, n’est que ridicule et… immorale, car voilà son côté sérieux !

1090. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Th. Ribot. La Philosophie de Schopenhauer » pp. 281-296

Schopenhauer niait la métaphysique comme science des choses transmondaines, ainsi que le mot le dit depuis qu’il y a un langage, et il voulait une métaphysique appuyée sur l’expérience, — une métaphysique empirique, qui paraît une affreuse contradiction dans les termes.

1091. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Gratry »

Aux termes presque désespérés où nous en sommes avec la philosophie, c’était une bonne nouvelle, en effet, que la venue d’un vigoureux esprit qui la relevât, cette agonisante, du grabat d’erreurs et de misères sur lequel elle expire, et lui fit faire ce pas en avant dont la trace doit rester, comme un sillon glorieux, sur le chemin du xixe  siècle !

1092. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Madame Ackermann »

… Je n’ai pas l’embarras du terme.

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