Plus bibliographe que critique, cette fois, nous tenons pourtant à signaler un livre retrouvé d’une des plus aimables contemporaines de madame de Longueville3.
« Tous les chevaliers de Chateaubriand, dit le père, ont été des ivrognes et des fouetteurs de lièvres. » Lui-même vivote tristement et pauvrement, avec cinq serviteurs, un chien de chasse et deux vieilles juments, « dans un château qui aurait tenu cent seigneurs et leur suite ». […] Il vient à la ville, surtout à la cour. — D’ailleurs il n’y a plus de carrière que par cette issue : pour parvenir, on est tenu d’être courtisan. […] De fait, il n’y eut jamais de salon si bien tenu, ni si propre à retenir ses hôtes par les plaisirs de toute sorte, par la beauté, la dignité et l’agrément du décor, par le choix de la compagnie, par l’intérêt du spectacle. […] Il ne peut avoir chez lui aucun furet, aucune arme à feu, aucun engin propre à la chasse, ni se faire suivre d’un chien même impropre à la chasse, à moins que ce chien ne soit tenu en laisse ou n’ait un billot au cou. […] Je tiens ce détail de vieillards qui l’ont vu avant 1789.
Un point sans plus tenait le galant empêché : Il nageait quelque peu, mais il fallait de l’aide. […] Hélas, ma pauvre coignée. »173 Jupiter tient son conseil ; mais en bonne conscience, il faut abréger et laisser là Jupiter ; Rabelais introduit dans cet endroit tout un poëme épique et ithyphallique. […] S’écriait-il ; Jupiter rends-la moi : Je tiendrai l’être encor un coup de toi. […] quelle consolation pour les affligés, non-seulement de penser, mais de tenir pour certain qu’il y a des dieux qui leur feront justice… En notre pays et par toute l’Allemagne, ceci passe pour constant que qui prend le bien d’autrui par force perd le droit qu’il a sur son propre bien… Pour moi, j’espère tant du ciel que je ne doute point que quelque jour ce proverbe d’Allemagne ne soit ici à Rome une vérité connue par expérience », etc. […] Je tiens pour certain, vu les cruautés que vous nous avez fait souffrir, que vous les payerez tôt ou tard ; et en cas-là il pourrait arriver que vous, qui à présent nous traitez d’esclaves, à votre tour vous nous reconnussiez comme vos maîtres. » (Oui, on peut tirer de là quelque chose.
Tantôt je me livre à de sublimes méditations : l’état où elles me conduisent par degrés tient du ravissement ; tantôt j’évoque, innocent magicien, des ombres vénérables qui furent jadis pour moi des divinités terrestres, et que j’invoque aujourd’hui comme des génies tutélaires. […] Il ne tint même qu’à lui d’y apprendre quelque chose de bien plus curieux, puisqu’on y savait de toute antiquité que Mercure, pour tirer une déesse du plus grand embarras, joua aux échecs avec la lune et lui gagna la soixante-douzième partie du jour. […] Le spectacle épouvantable du carnage n’endurcit pas le véritable guerrier : il est humain comme l’épouse est chaste dans les transports de l’amour… Les fonctions du soldat sont terribles, mais il faut qu’elles tiennent à une grande loi du monde spirituel… Le fléau est divin… le nom de Dieu est le Dieu des armées. […] Garde-toi bien d’envisager les ouvrages de ton sexe du côté de l’utilité matérielle, qui n’est rien ; ils servent à prouver que tu es femme et que tu te tiens pour telle, et c’est beaucoup. […] Il tient ce préjugé un peu déplacé et un peu insolent de son séjour à Chambéry, où l’anoblissement d’hier par la fonction ou par la faveur du prince établit une distance infranchissable entre la noblesse et la bourgeoisie.
Cicéron, dont nous venons de vous entretenir, avait vu naître Horace ; Horace avait vu naître et avait entendu chanter Virgile ; Virgile, Horace, Cicéron ne forment qu’un seul groupe qui semble se tenir par la main. […] Ils tenaient plus souvent la coupe du buveur que le livre du disciple. […] Cassius et Brutus se tinrent parole ; ils se percèrent de leur épée. […] On ignore si ce rang élevé de chevalier romain lui avait été décerné par Auguste, ou s’il le tenait (ce qui est plus vraisemblable) de son grade de tribun des soldats, général de brigade dans l’armée de Brutus. […] Il tenait peu à la gloire pourvu qu’il fût heureux.