Dans l’Iliade, les dieux se tiennent toujours sur la cime du mont Olympe .

Il le tenait pour non avenu, et la poésie actuelle lui paraissait suffisamment représentée par lui-même et par ses disciples. […] Le désintérêt où il nous tenait était si franc, si naturel, si naïf que l’on ne pouvait vraiment pas lui en vouloir. […] … Mais si, la voilà, il la tient à la main ! […] En attendant, tenons-nous sur la réserve et réduisons l’équerre à de plus humbles travaux de plaisance et d’utilité ! […] Jamais je ne me serais hasardé là sans qu’elle me tînt par la main.

Telle est l’anecdote rapportée par Johnson qui la tenait, dit-il, de Pope à qui Rowe l’avait communiquée. […] Souvent plusieurs paroisses se réunissent pour tenir tour à tour le church-ale au profit de chacune d’elles. […] Du reste rien ne tient, rien ne s’enchaîne ; vices, vertus, penchants, desseins, tout change et se transforme à chaque pas. […] Mais Shakespeare, tel que son caractère se présente à notre pensée, avait pu trouver longtemps, dans les distractions du monde, de quoi tenir, dans son âme et sa vie, la place qu’il était capable de donner aux affections. […] Le génie est tenu de suivre la nature humaine dans tous ses développements ; sa force consiste à trouver en lui-même de quoi satisfaire toujours le public tout entier.

Il était peut-être impossible qu’un juge de paix, un ministre et un comédien tinssent un autre langage ! […] Comme on le voit, elle en a tenu peu de compte. […] Peut-être eût-elle mieux fait de s’en tenir aux amours et à la mort de Françoise de Foix. […] M. de Lamartine tient, je le sais, pour sa justification une excuse toute prête. […] Je m’en tiens à ma première opinion, je pense que le style épique exige une correction plus grande que le style lyrique.

Ce sont des écoliers tenus trop longtemps sous la férule ; ils cassent les vitres en ouvrant les portes. […] Du reste, comme l’aimable enfant a beaucoup de goût, l’imagination vive, une inclination poétique pour le changement, elle tient sa femme de chambre Pincott à l’ouvrage nuit et jour. […] Les estafiers se tenaient devant la loge auguste. […] Deux fois Esmond s’est interposé entre lord Castlewood et le duelliste lord Mohun ; il n’a point tenu à lui que l’épée du meurtrier ne trouvât sa poitrine. […] Il finit par mener en Angleterre le prétendant, frère de la reine Anne, et le tient déguisé à Castlewood, attendant l’instant où la reine mourante et gagnée va le déclarer héritier du trône.