Son enfance avait été malheureuse, ce qui avait prédestiné cette âme juste et tendre à la charité pour les souffrants.
Les poésies tendres ou galantes du recueil que nous venons de lire sont très certainement inspirées par Alfred de Musset ; mais c’est de l’Alfred de Musset sans cette fringance hardie et parfois cette divinité d’images qui marque sa poésie, malgré ses irrégularités et ses faiblesses, d’un inextinguible rayon.
Jamais au clair soleil je ne tendrai les bras, Car il ne connaît point les rayons qu’il nous jette ; Rien ne peut animer notre sol qui végète… Sans savoir que tu meurs, ô terre, tu mourras !
C’est le sublime de la bonté conçue, presque égal à celui de la bonté de l’action… Seulement, comme un palais qui serait taillé dans une perle, il faut voir les détails de cette création inexprimable à tout autre qu’au poète qui a su en faire trois chants, qu’on n’oubliera plus tant qu’il y aura un cœur tendre et un esprit poétique dans l’univers, mais qui n’en sont pas moins trop purs et trop beaux pour cette grossièreté de lumière, de bruit et d’éclat qu’on appelle la Gloire !
Jules Levallois a frotté d’un miel irrésistiblement savoureux les bords de la coupe qu’il tend au public, et tout le monde y voudra boire.