Corneille n’a jamais pu entrer parfaitement dans cette direction ; il tendait plus à cette indépendance qui est si propre à une littérature nationale. […] Le génie de l’épopée, qui tend toujours à individualiser et à faire des créations allégoriques, établit une sorte de chronologie qui seule est la vraie lorsqu’elle existe ; c’est là, sans doute, ce que les anciens appelèrent le cycle épique.
Il n’est encore que tendre, dans ce livre. […] Moi, je dis de Chasles : Je le voudrais moins tendre… Sa sentimentalité lui fait rapetisser l’égoïste Napoléon comme l’immoral Balzac.
Traviès a un profond sentiment des joies et des douleurs du peuple ; il connaît la canaille à fond, et nous pouvons dire qu’il l’a aimée avec une tendre charité. […] C’est un malheur réel, car il est très-observateur, et, malgré ses hésitations et ses défaillances, son talent a quelque chose de sérieux et de tendre qui le rend singulièrement attachant.
Il y a une race de la guerre où tout tend à la beauté du combat, et il y a une race de la guerre où tout tend au prononcé de la victoire. Il y en a une où tout tend à l’énoncé et une où tout tend au prononcé. Il y en a une où tout tend au posé du problème et une où tout tend à la solution. Il y en a une qui tend à la position et une autre qui tend à la décision. Il y en a une qui tend à la chevalerie et une qui tend à l’empire.
L’orateur est sorti plus d’une fois du ton ; tantôt il baissait trop la voix, tantôt il la poussait d’un accent trop aigu ; son geste aussi, par moments, était criard, et, à certains passages à effet, son bras tendu, frémissant et flamboyant comme s’il eût secoué une torche, semblait vouloir chercher jusqu’au fond des tribunes des applaudissements que l’orateur eût trouvés à moins de frais tout près de lui.