S’abandonnant à la facilité de son esprit et à l’entraînement des choses, il jette, en courant, de grands tableaux, de belles couleurs, d’admirables traits ; mais il ne compose pas, et, dans ses pages les plus pleines de vie, on sent toujours je ne sais quoi d’épars et d’inachevé : on dirait par moment l’insouciance de M. de Lamartine.
Merlet, Tableau de la littérature française de 1800 à 1815, 3 vol. in-8, 1883.
Et tout de même, comme il est jeune et qu’un sang de campagnard, de chasseur et de marin coule dans ses veines, il laisse voir assez fréquemment une prédilection pour les tableaux charnels soit qu’il porte en ces matières l’esprit du naturalisme antique, ou l’amertume pessimiste qui est à la mode depuis vingt ans.
Antonin Martyr, à la fin du VIe siècle, fait un tableau enchanteur de la fertilité des environs, qu’il compare au paradis 119.
Il faut être à distance d’un grand tableau pour en saisir l’ensemble.