Une Ode, entre autres, sur le Vœu de Louis XIII (sujet proposé en 1714), fut préférée à celle de M. de Voltaire, qui avoit concouru. […] « L’Ode suivante, dit-il dans la Note, fut présentée à l’Académie en 1714 au sujet du Vœu de Louis XIII, que Louis XIV venoit d’accomplir, en faisant construire l’Autel de Notre-Dame de Paris.
Les premiers apôtres, prêchant l’Évangile aux premiers fidèles dans les catacombes ou sous le dattier de Béthanie, n’ont pas paru à Michel-Ange et à Raphaël des sujets si peu favorables au génie. Nous tairons à présent, parce que nous en parlerons dans la suite, ces bienfaiteurs de l’humanité, qui fondèrent des hôpitaux, et se vouèrent à la pauvreté, à la peste, à l’esclavage, pour secourir des hommes ; nous nous renfermerons dans les seules Écritures, de peur de nous égarer dans un sujet si vaste et si intéressant.
Les Génies de la poésie, de l’histoire, de la physique et de l’astronomie, sujets de dessus de portes, dont on se propose de faire une tapisserie ; c’est un charivari d’enfants. […] Et puis croyez-vous qu’il fût indifférent de savoir, avant de prendre le crayon ou le pinceau, quel était le sujet du sermon ; si c’était ou l’effroi des jugements de Dieu, ou la confiance dans la miséricorde de Dieu, ou le respect pour les choses saintes, ou la vérité de la religion, ou la commisération pour les pauvres, ou un mystère, ou un point de morale, ou le danger des passions, ou les devoirs de l’état, ou la fuite du monde.
Conformément à l’axiome 106, elle part du point même où commence le sujet qu’elle traite : elle part de χρόνος, le temps, ou Saturne, ainsi appelé a satis, parce que l’on comptait les années par les récoltes ; d’Uranie, la muse qui contemple le ciel pour prendre les augures ; de Zoroastre, contemplateur des astres, qui rend des oracles d’après la direction des étoiles tombantes. […] C’est à tort que les chronologistes ne prennent point leur science au point même où commence le sujet qui lui est propre.
Il y a droit par son sujet : la nature commune des nations ; sujet vraiment universel, dont l’idée embrasse toute science digne de ce nom.