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1674. (1900) La culture des idées

D’ailleurs la librairie actuelle ne comporte guère la brochure et il faut bien, quand on écrit, en suivre les usages. […] », signal de dévastation immédiatement compris de la plèbe qui suivait le triste énergumène. […] beaucoup de chances d’être suivis. […] L’amour ne s’embarrasse d’aucun préjugé, il suit son désir, confiant dans l’innocuité des rapports sexuels. […] On suit celle d’Amsterdam, 1744.

1675. (1930) Le roman français pp. 1-197

Qu’on ne s’attende à trouver dans ce qui va suivre aucune érudition. […] À cet égard notre époque peut se comparer à celle qui suivit la chute du premier Empire, de 1815 à 1830. […] Le public n’a pas « suivi » tout de suite, mais ces gens de goût ont passé la consigne aux générations nouvelles, et celles-ci alors ont compris. […] Cette influence qu’il n’a pu acquérir dans la politique active, il l’exerce en maître sur la génération qui le lit, et celles qui suivront. […] Philippe Soupault, si brillant et si curieux à suivre par ailleurs… » En passant, notez que ce titre de Valise vide que M. 

1676. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIIIe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (1re partie) » pp. 5-96

VII Aristote, remarqué alors pour son aptitude, pour ses travaux et pour sa modestie, dans l’école de Platon, suivit, pendant seize ans, les leçons de ce philosophe ou plutôt de ce poète de l’immortalité. […] IX Pendant ces événements domestiques Aristote succéda à Platon, et, au lieu de suivre la route des chimères, professa à Athènes la raison des choses et les réalités de la vie. […] Cet enseignement dura environ quinze ans ; il fut suivi par une foule de jeunes Athéniens ; il fit à Aristote la plus solide et la plus éclatante renommée après celle de Pythagore. […] Le neveu d’Aristote, le philosophe Callisthène, avait suivi le héros en Perse comme conseil, comme historien de l’expédition. […] Mais Anaxarque, qui, dès le commencement, avait suivi dans la philosophie une route toute particulière, et qui avait la réputation de dédaigner et de mépriser tous ses compagnons, se mit à crier dès l’entrée : « Quoi !

1677. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »

Mille héros Nibelungen, portant le haubert, les suivaient: ils laissaient dans leur patrie maintes belles femmes qu’ils ne revirent plus. […] Qu’on suive de près ses amis, voilà ce qui me paraît bon. […] C’est pourquoi faites aller les chevaux plus doucement, afin que personne ne s’imagine que nous fuyons par le chemin. » — « Je suivrai ce conseil, répondit Gîselher la bonne épée. […] Kriemhilt, la belle, alla, suivie de ses compagnes, recevoir les Nibelungen avec une âme fausse. […] C’est pourquoi sortez d’ici avec vos amis sans nulle inquiétude. » Quand le seigneur Ruedigêr quitta la salle, cinq cents hommes ou même davantage le suivirent.

1678. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 juin 1886. »

Dresde aura le cycle complet des œuvres de Wagner ; on commencera par Rienzi, vers le 20 août, dès la fin des Fêtes de Bayreuth ; on suivra l’ordre chronologique, et on terminera, vers la mi-septembre, par le Crépuscule des Dieux. […] Dans cette multiplicité d’aveux échappés aux plus cruels tournions, le chant, le récitatif, la parole, l’interjection, le cri, le rire sardonique se succèdent et s’entremêlent avec une telle vérité pathologique, une telle science toxicologique, une telle variété de mouvements passionnés, désolés et révoltés, selon que les espérances accordées et frustrées, la pitié due à un cuisant remords obstinément déniée, le pardon d’une faute amèrement déplorée à jamais rendu impossible, les instantes supplications repoussées, les repentirs ardents dédaignés, enfin le terrifiement dernier du désastre irrémédiable viennent se retracer dans une énumération haletante, que es moment forme à lui seul un drame dans le grand drame, et par ses sombres couleurs et son épouvantable angoisse, se détache de ce qui l’a précédé ainsi que de ce qui va suivre, comme une évocation qui aurait brisé les scellés de l’abîme des maux, pour surgir devant nos regards pétrifiés, pour leur dévoiler subitement tout l’infini de la douleur, et chacun de ses râles impuissants. […] » et en expirant auprès de ces reliques sacrées, s’unit enfin à l’objet de sa dilection : lorsque la longue et funèbre procession conduite par le Landgrave et suivie par une nombreuse foule de clergé, de chevaliers, de hautes dames et ce peuple, remplit toute la scène d’une masse compacte, et la tait retentir du chant des morts rhythmé par le glas des cloches, le soleil se lève sur la vallée en deuil. […] Les deux fiancés dont nous avons suivi le sort avec tant d’anxiété, ont cessé de vivre. […] La littérature latine suivit un développement pareil à celui des lettres grecques, moins littéraire seulement, jusque le jour où la Grèce imposa aux Romains le désir de continuer son art.

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