L’esprit de mansuétude et la profondeur de sentiment qui animèrent également le christianisme naissant et le bouddhisme, suffisent peut-être pour expliquer ces analogies. […] À chaque jour suffit sa peine 487. » Ce sentiment essentiellement galiléen eut sur la destinée de la secte naissante une influence décisive.
Il ne soupçonne pas que pour comprendre l’Espagne de Philippe II et Philippe II, il faut avoir, au moins, la notion profonde du Catholicisme, et qu’il ne suffit pas pour cela d’être citoyen des États-Unis et libre penseur. […] Après la décapitation de d’Egmont, ce Ney de l’histoire hispano-flamande, — car Graveline et Saint-Quentin valent bien la Moscowa, — et pour qui, comme pour Ney, il y eut autant de raisons de pardonner que de condamner, Prescott rapporte toute entière cette lettre du duc d’Albe à Philippe II, que tant d’autres historiens auraient oubliée : « Votre Majesté comprendra le regret que j’ai eu de voir finir ainsi ce pauvre seigneur et de lui faire subir ce sort ; mais je n’ai pas reculé devant le devoir de servir mon souverain… Le sort de la comtesse m’inspire aussi une très grande compassion quand je la vois chargée de onze enfants dont aucun n’est assez âgé pour se suffire, et quand on pense à son rang élevé de sœur de comte palatin et à sa vie si vertueuse et si exemplaire, je ne puis que la recommander aux bonnes grâces de Votre Majesté. » Les bonnes grâces de Philippe II furent chiches.
Pour montrer cela, il ne suffit que de quelques pages. […] Il s’arrête à la notion vague de liberté qui suffisait à tous les esprits soi-disant politiques du dix-huitième siècle, et qu’il définit aujourd’hui, à la dernière page de son livre « la liberté par les institutions ».
l’aurea mediocritas intellectuelle qui suffit dans la vie pour être heureux, disait Horace, et qui suffit aussi, à ce qu’il paraît, pour être heureux en fait de renommée, — : et, naturellement, elle le dit.
Les six pieds de terre qui suffisent à la mort suffirent à sa vie, et il fut aussi grand dans ces six pieds de terre que s’il avait traîné son génie, pour le développer, partout l’univers !