D’autres critiques, aussi Allemands du sud que Rapp, ont prétendu que, pour cette raison d’origine et de terroir, Hebel ne pourrait avoir ailleurs que dans son pays le succès et la sympathie qu’il mérite.
Mais quand même, nous admettons difficilement cette destinée qui « connaît toutes les agitations de la politique et du succès ». […] Comment ignorerait-elle qu’une telle conception fît le succès d’un d’Annunzio, condensant pour des effets identiques cette sécheresse d’âme et ce cruélisme donjuanesque qui circulent, comme des thèmes animateurs, à travers l’ensemble de ses romans ? […] Mais qu’elle connût du même coup et la réputation et les succès de librairie, cette fois c’en était trop : il importait d’y mettre ordre. […] En vérité, c’est un perpétuel concours que la vie, où nul n’est assuré, si brillants que soient ses succès, de tenir le premier rang. […] Pour elle, plus strictement que pour l’autre moitié du monde, le mot n’est que le substitut de l’image, d’où le succès de la littérature d’imagination qui n’est pas près de disparaître ni même de diminuer, tant que les femmes composeront une moitié de ce monde.
S’il y a un système de gouvernement qui parût raisonnable a priori, et dont le succès eût démontré la sagesse, c’était le Parlementarisme tel que l’ont compris et pratiqué les Anglais. […] De là leur durable succès, et il en va ainsi dans tous les ordres d’activité. […] Leurs succès d’écolier lui étaient une promesse d’une destinée pareille à la leur, peut-être. […] Le professeur, désireux de se distinguer par les succès de ses élèves, était tenté de sacrifier le reste de la classe à l’élite. […] Le succès du système de Karl Marx est dû à sa théorie que l’évolution de la valeur domine toute l’évolution des mœurs.
, et en même temps un sang-froid qui lui laissoit tout voir et tout prévoir au milieu du plus grand feu, et du danger et du succès le plus imminent, et c’étoit là où il étoit grand. […] La sensation produite par les premiers volumes fut très vive : ce fut le plus grand succès depuis celui des romans de Walter Scott. […] Ce succès toutefois, coupé par la Révolution de 1830, se passa dans le monde proprement dit, encore plus que dans le public ; celui-ci n’y arriva qu’un peu plus tard et graduellement.
D’inspiration personnelle, de sentiment original et profond, il n’y en a guère plus dans ces étincelantes Orientales que dans les Odes : l’intensité des images, la puissance des rythmes firent, avec raison, le succès du livre. […] Il en avait toujours usé avec goût et succès : il en composa (sauf deux pièces) tout son recueil d’Émaux et Camées. […] Il exprimait de son mieux les idées du bourgeois de son temps : de là son succès.