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491. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Appendice — I. Sur M. Viennet »

Viennet, j’ai deux béquilles qui me soutiendront pour aller à la postérité, mes Fables et mes Mémoires.”

492. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre IV. Le développement général de l’esprit est nécessaire pour bien écrire, avant toute préparation particulière »

Il faut pour cela une volonté ferme et constante, une attention soutenue, une réflexion laborieuse : mais, par le temps et l’habitude, l’effort disparaît ; les idées restent dans l’esprit vivantes, actives, efficaces et fécondes ; rien ne s’y perd, tout y germe.

493. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 260-264

En effet, l’Evêque de Clermont est, dans son genre, aussi tendre, aussi moëlleux, aussi élégant, aussi soutenu, que l’Auteur d’Athalie.

494. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « César Cantu »

pour des raisons qui ne sont pas le mérite du livre ; mais il est douteux, pourtant, qu’avec le sens droit et les besoins logiques de ce pays, un ouvrage écrit avec le manque de suite de ces Cent dernières années pût même se soutenir.

495. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME GUIZOT (NEE PAULINE DE MEULAN) » pp. 214-248

Une femme qui a soutenu avec honneur un nom illustre, Mme de Condorcet, de quinze ans environ l’aînée de Mlle de Meulan, et qui se rattachait plus directement au monde de la Décade, tentait vers cette époque, dans ses Lettres à Cabanis sur la Sympathie, une analyse, à proprement parler philosophique, sur les divers sentiments humains. […] Mais sa plus mémorable querelle, et qui mériterait d’être reproduite, fut celle qu’elle soutint en vendémiaire et brumaire an XIV contre M. de Bonald. […] Avant d’être mère, elle travaillait, elle écrivait pour soutenir sa mère, mais c’était tout ; elle pouvait douter de l’action de la vérité et de la raison parmi le monde ; elle voyait le mal, le ridicule, la sottise, et n’espérait guére : une fois mère, elle conçut le besoin de croire à l’avenir meilleur, à l’homme perfectible, aux vertus des générations contemporaines de son enfant. […] Voilà pourquoi je ne puis plus soutenir au spectacle, ou dans les romans, ou dans les poëmes, sous les noms de Tancrède, ou de Zaïre, ou d’Othello, ou de Delphine, n’importe, la vue des grandes douleurs de l’âme ou de la destinée.

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