Le système n’est en mouvement que si le physicien en sort par la pensée. […] Habituons notre pensée à faire sortir, de la primitive figure de lumière OAB, une série de figures où s’accentue de plus en plus l’écart entre lignes de lumière qui d’abord coïncidaient. […] 3° Effet transversal-longitudinal ou « contraction de Lorentz » La théorie de la Relativité restreinte, avons-nous dit, consiste essentiellement à se représenter la ligne double de lumière BOA d’abord, puis à la déformer en figures telles que O₁B₁A₁O₁′ par le mouvement du système, enfin à faire rentrer, sortir, rentrer de nouveau toutes ces figures les unes dans les autres, en s’habituant à penser qu’elles sont à la fois la première figure et les figures sorties d’elle.
Il passait devant la Sorbonne vers 1824, et un jeune étudiant de sa connaissance, qui sortait d’un cours célèbre, l’arrêtait, le prenait par le bouton de la redingote, et lui parlait ainsi : « Bonjour, cher monsieur, comment vous portez-vous ? […] Mais comme cette idée unique sort de trois sentiments divers, on a pu, en la prenant sous trois points de vue, en faire le moyen de trois arguments de l’existence de Dieu, distincts et séparés. […] La science n’a pas coutume d’avoir tant d’aisance, ni la psychologie tant de grâce ; et ce qui ajoute à leur prix, c’est qu’elles ne font point sortir le public du terrain où il a coutume de se tenir ; elles semblent le complément d’un cours de langue ou de littérature ; l’auteur décompose une fable de La Fontaine pour faire le catalogue des opérations de l’esprit ; une phrase de Buffon, pour prouver que tout raisonnement est un composé de propositions identiques.
ce temps où nos destinées auraient pu s’unir pour toujours, si le sort nous avait créés contemporains. » Et plus loin, parlant de sa mère : « Il lui fallait l’être l’unique, elle l’a trouvé, elle a passé sa vie avec lui. […] Son beau vaisseau battu de la tempête au sortir du port, longtemps lassé en vue du rivage, s’irrita d’attendre, de signaler des débris, et se lança à toutes voiles sur la haute mer. […] Mais, au sortir des rêves du sentiment, des espérances et des déceptions romanesques, nous n’en sommes encore qu’aux années de la pleine action et du triomphe. […] Elle se promenait chaque soir et une partie de la nuit à la clarté de la lune, n’osant sortir de jour. […] Un jour qu’elle le vit entrer dans un salon, elle sortit par l’autre porte.
Elle était trop belle, cette cité intérieure, pour qu’il voulût en sortir ; elle était trop solide pour qu’on pût la détruire. […] Tout le génie de Milton sort de là : il a porté l’éclat de la Renaissance dans le sérieux de la Réforme, les magnificences de Spenser dans les sévérités de Calvin, et s’est trouvé avec sa famille au confluent de deux civilisations qu’il a réunies. […] Concorde, douceur, liberté, piété, il voit sortir du culte nouveau tout un essaim de vertus. […] Elle se mutine avec une petite pique de vanité fière, comme une jeune miss qu’on ne voudrait pas laisser sortir seule. […] Il avait dans sa main droite sept étoiles ; une épée aiguë à deux tranchants sortait de sa bouche, et son visage resplendissait comme le soleil quand il luit dans sa force.
Éloa, dans ses courses rêveuses à travers les mondes et les déserts étoilés, prenant l’essor avec ses jeunes ailes, est comparée au colibri qui sort tout nouvellement du nid et qui voltige à travers les forêts vierges. […] pourquoi, dès qu’on en sort un instant, ne saurait-on rentrer dans le fleuve au même endroit du rivage et dans les mêmes flots ? […] L’idée de rivalité (je n’ose dire d’envie) se glissa dès lors dans son esprit et n’en sortit plus. […] De ses souvenirs de sa vie de soldat et des problèmes qu’il y rattachait, sortit ce livre de Grandeur et Servitude militaires, un noble livre, tout plein de choses fières, fines, maniérées et charmantes, où il sculpta d’un ciseau coquet et qu’il croyait sévère la statue de l’Honneur, le dernier dieu qu’il eût aimé à voir debout et respecté au milieu des ruines. […] Il y a trois beaux silences chez les grands auteurs de l’antiquité : celui d’Ajax aux Enfers dans l’Odyssée, lorsqu’à jamais furieux et dans sa rancune jalouse pour l’héritage perdu des armes d’Achille, il dédaigne de répondre aux avances d’Ulysse ; celui d’Eurydice dans l’Antigone de Sophocle, lorsque, apprenant la mort de son fils, elle sort sans dire un seul mot pour se tuer ; celui enfin de Didon aux Champs-Elysées de Virgile, lorsqu’elle ne répond aux tendresses tardives d’Énée que par un muet regard de mépris.