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1477. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIVe entretien. Cicéron (3e partie) » pp. 257-336

Il n’en est pas de même des âmes grossières, et, de plus, celles qui sont d’un caractère excellent ne tombent pas en toute sorte de maladie ; rien de ce qui est férocité, cruauté, ne les attaquera ; il faut, pour trouver prise sur elles, que ce soit de ces passions qui paraissent tenir à l’humanité, telles que la tristesse, la crainte, la pitié. […] Or, si le bonheur de chaque espèce consiste dans la sorte de perfection qui lui est propre, le bonheur de l’homme consiste dans la vertu, puisque la vertu est sa perfection. » X Les Entretiens sur la nature des dieux suivirent les Tusculanes. […] Et, puisque ces sortes d’études ont pour but de nous rendre sages, il me paraît que je ne les ai point démenties par ma conduite, soit dans mes fonctions publiques, soit dans mes propres affaires. […] « Dans mes quatre livres Académiques, je leur ai montré quelle sorte de philosophie me semblait la moins arrogante, la plus positive et la plus propre à former le goût.

1478. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CIXe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (1re partie) » pp. 5-79

J’acquis de la sorte les faveurs et l’amour infini dont, à dater de ce moment, le cardinal duc d’York m’honora jusqu’à la dernière heure de sa vie. […] J’eus à traiter toutes sortes d’affaires. […] Pendant l’heure entière d’audience qu’il m’accorda, il me prodigua toutes sortes de faveurs, et me donna les plus salutaires conseils de résignation, de sage conduite et de courage dont les actes de sa vie et son maintien m’offraient un parfait modèle. […] « En parlant de la sorte, ils désignaient le cardinal, but de leur conversation.

1479. (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIIe entretien. Littérature américaine. Une page unique d’histoire naturelle, par Audubon (1re partie) » pp. 81-159

« Aussi une joie pure et vive, une sorte de volupté paisible, embellirent-elles les années de ma jeunesse, remplies de ces observations qui préludaient à de plus pénibles travaux, et qui me ravissaient. […] Je veillais avec une sorte d’extase secrète sur le développement qui suivait le moment de leur naissance : les uns étaient éclos les yeux ouverts ; les autres ne les ouvraient que plusieurs jours après avoir brisé leur enveloppe. […] Il y en avait alors tant et tant, qu’on pouvait en prendre à volonté avec la première ligne venue, pourvu qu’il y eût au bout une épingle amorcée de quelque sorte de ver ou d’insecte que ce fût, et même d’un morceau de poisson frais. […] Quand vient le moment du frai, cette préférence est encore plus marquée ; on la voit alors passer et repasser sur les endroits où l’eau est basse, cherchant le gravier le plus fin ; un instant elle se balance, puis se laisse aller lentement jusqu’au fond, où, à l’aide de ses nageoires, elle creuse dans le sable une sorte de nid de forme circulaire, et qui peut avoir une étendue de huit à dix pouces.

1480. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 juillet 1885. »

Trop court, — car il n’a que soixante quinze mesures, — pour être exécuté séparément, il n’est qu’une sorte de formule magique, qui, comme une initiation mystérieuse, prépare nos âmes à la vue de choses inaccoutumées et d’un sens plus haut que celles de notre vie terrestre. […] au fond, une sorte d’hommage inconscient au Maître immortel ? […] Les statuts furent élaborés selon le projet des délégués Viennois, dont le rôle fut important, en cette Assemblée : ce fut la cohésion et l’élargissement des institutions Wagnériennes, depuis 1871, une sorte de nouveau patronat, plus large, plus complet. […] Si nous considérons, dans son impression totale la plus profonde, le monde si complexe des formes créées par Shakespeare, avec l’extraordinaire relief des caractères que ce monde contient et qui s’y meuvent ; puis si nous comparons à ce monde le monde, également complexe, des motifs de Beethoven, avec leur expression si poignante et leur extraordinaire précision ; nous sentirons, alors, que chacun de ces mondes recouvre l’autre, entièrement, de telle sorte que nous verrons chacun d’eux contenu dans l’autre, bien qu’ils paraissent se mouvoir en des sphères absolument différentes.

1481. (1840) Kant et sa philosophie. Revue des Deux Mondes

Dans la mythologie de l’Edda et des Niebelungen, la supériorité de l’homme sur la nature est partout exprimée, et là est déjà une sorte de théorie philosophique. […] Kant distingue deux sortes de jugemens. […] Après avoir divisé et classé toutes les connaissances humaines, c’est-à-dire tous nos jugemens, en jugemens analytiques à priori et en jugemens synthétiques, les uns à priori, les autres à posteriori, Kant examine sur quelle espèce de jugemens sont fondées les diverses sciences, et il en distingue deux sortes : celles qui sont fondées sur des jugemens synthétiques à posteriori, ousciences empiriques, et celles qui sont fondées sur des jugemens synthétiquesà priori, et qu’il appelle sciences théorétiques (theoretische Wissenschaften). […] Il faut distinguer toutefois deux sortes de vérités géométriques, trop souvent confondues, les unes qui sont purement analytiques, les autres qui ont un caractère synthétique.

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