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323. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 507

Le soleil n’est pas toujours à son midi, & ce ne sont pas les rêves d’Homere qu’on doit s’empresser d’offrir aux yeux du Lecteur.

324. (1894) La bataille littéraire. Septième série (1893) pp. -307

C’est une assemblée de soleils et de planètes où tout brille d’un éclat propre ou emprunté. […] Le feuillage des arbres, à l’arrière-saison, est bien plus varié de couleurs, bien plus riche de nuances qu’au printemps ou à l’été, et les couchers du soleil y ont d’incomparables douceurs de rayons. […] L’aube naissante effleurait les terrasses des maisons, les colonnades, les frontons des temples et bientôt le premier rayon du soleil fit étinceler le casque de Minerve sur la pointe de l’Acropole. […] Comète à part, il examine les probabilités de la fin de la terre qui périra par le froid ou par la chaleur, brûlée ou mourant de la mort même du soleil. Le soleil !

325. (1889) La bataille littéraire. Première série (1875-1878) pp. -312

Le soleil n’était encore qu’au ras des tuiles. […] Le soleil, à l’appel du prêtre, venait à la messe. […] Le soleil avait grandi et les moineaux s’enhardissaient. […] Son chapeau, tout bossué, brillait au soleil de reflets roux. […] pourquoi ne prendrais-je pas un tant soit peu de ton soleil ?

326. (1894) La vie et les livres. Première série pp. -348

Nous verrons encore l’âme de la patrie sourire au soleil, frémir dans les plis des drapeaux, flamboyer dans le salut étincelant des épées. […] Son âme immortelle est assurée de survivre à la chute des feuilles, aux printemps révolus, aux soleils éteints et à la fuite des jours. […] Il y a des livres qui doivent être lus au soleil d’automne, pendant les journées grises, humides, ou pendant les nuits froides, et les clairs de lune voilés. […] L’hiver, il voit le printemps fleurir sur la neige, lorsqu’un visage rose sourit dans la blancheur épandue, sous les nuages qui ont voilé le soleil. […] » Heliodora, don de Helios, s’appelait-elle ainsi pour être née au pays du soleil levant ?

327. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre II, grandeur et décadence de Bacchus. »

Au-dessous du vignoble verdoyant et fructifiant au soleil, plonge la cave obscure pleine de cœcums, d’embranchements, de bifurcations, de dédales. […] Atys, l’émasculé, incarnation syrienne du Soleil qui perd sa force en hiver, déshonore l’auguste Rhéa par les frénésies de son amour impuissant. […] Mais voilà que les « Jardins d’Adonis » se reprenaient à fleurir : c’étaient de petits pots d’argile où l’on avait semé du fenouil et de la laitue, que la chaleur du soleil faisait lever rapidement. […] Symbole du dieu pris pour le soleil, qui descend dans les ténèbres, pour reparaître flamboyant au jour. — Les affiliés se mêlaient ensuite, pêle-mêle et aveuglément dans la nuit. […] Sans doute le Dieu déchu, tombé de sa gloire hellénique dans cette basse sorcellerie gothique, se rappelait alors ses fêtes lumineuses, ses triomphes au soleil de l’Inde, ses autels couronnés de roses, les belles danses de nymphes et d’éphèbes que dirigeait son sceptre fleuri, ses fraîches vendanges de l’Archipel accompagnées par le rire éclatant des flûtes.

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