Un jeune soldat, Roland Engerand, écrit à ses parents : « Hier soir, l’aumônier de la division est venu manger avec nous dans une cave. […] Au soir, comme Jacob, qui dispose une pierre pour son oreiller, et dans son sommeil, voit le monde invisible, ils se sentiront assistés, et, près de s’endormir dans la boue des tranchées, ils remercieront avec effusion une présence divine. […] Chaque soir, au cantonnement, me dit un prêtre de bataillon, je prêche un quart d’heure, en remuant des idées fondamentales, toujours les mêmes.
XLIII Ce 6 janvier 1844, onze heures du soir.
Charles-Henry Hirsch est le délicat poète des Légendes naïves , court recueil où se précisaient déjà les tendances décidées de sa forme large et de ses vers, pareils, avec leurs frôlements de rimes, à de somptueuses et éteintes robes de princesses, dont seraient effacées les armoiries, à force de s’être promenées sous le soleil du soir, dans les jardins d’automne.
Je citerai particulièrement : La Maison, Vieux livres, le Jardin, Septembre, le Soir, etc.
L’air de ce soir, amie, est étrangement doux.