Il lui dit donc toute sorte de choses énergiques et sensées, à savoir que les amours illégitimes se brisent, tôt ou tard, contre les lois sociales rangées en bataille pour leur barrer le passage ; que le mari est, à vrai dire, le seul piment de l’adultère, et qu’une fois qu’il a repoussé de la main la femme qui l’outrage, celle-ci n’est plus qu’une maîtresse insipide que la satiété de l’amant rejette bientôt, à son tour. […] Et puis la vie circule dans tout cela, une vie mondaine et moderne, rapide et fébrile, aiguisée par le tact social et par une merveilleuse faculté d’ajuster et de tirer l’épigramme.
L’épopée a pu être fondue dans le drame, et le résultat, c’est cette merveilleuse nouveauté littéraire qui est en même temps une puissance sociale, le roman. […] C’est le mouvement perpétuel trouvé en science sociale.
Mais les principes littéraires sont chose légère, dira-t-on, et ils n’ont pas le sérieux que comportent seules les matières d’intérêt politique et social.
Tout y avait changé de face, organisation politique et religieuse, législation civile, classification sociale.
Avec cela, préoccupé de la condition des classes pauvres et laborieuses plus qu’on ne l’était d’ordinaire dans les rangs des hommes d’État et des politiques constitutionnels, il a des pressentiments sociaux qui le mènent à prévoir des transformations radicales comme possibles et peut-être comme légitimes.