La comédie, déjà populaire en Italie, naissait seulement en France ; on s’occupa peu du jeune Molière. À quatorze ans, il suivait seulement l’ornière banale des études de collège, grec et latin. […] Je n’ai plus d’yeux pour ses défauts, il m’en reste seulement pour tout ce qu’elle a d’aimable. […] Et je n’ai seulement qu’à vous dire deux mots. […] Elmire n’est pas seulement douce et sage, elle est encore adroite et pénétrante.
Il n’est pas seulement, selon Hugo, une « âme du monde », un principe de vie animant un grand corps ; il est le cœur du monde : Oh ! […] II. — Quand on s’est familiarisé avec les idées philosophiques de Victor Hugo, — ce poète « sans idées », — alors, et alors seulement bien des pièces, dont on ne faisait que sentir vaguement la beauté ou la sublimité, prennent tout leur sens, produisent la plénitude de leur effet esthétique. […] Seulement, à cette vie immuable, à ses bonheurs et à ses tristesses nous apportons, pour les faire nôtres, cette nuance indéfinissable qui est la personnalité. […] Quand la douleur se calme, alors, et alors seulement on peut examiner en soi « les vérités profondes », on peut regarder hors de soi « les fleurs du gazon » ; — et cela, sans songer à la tombe, elle aussi recouverte de fleurs, sans détourner avec horreur ses yeux de ce printemps lumineux du dehors qui fait contraste avec l’hiver du dedans. […] Très facilement pénétrable, peu profond, peu compliqué, obscur seulement (et rarement) par la forme, ses beaux lieux communs, ses dissertations morales, ses larges et riches descriptions, ses narrations éclatantes complaisamment étalées, seront bien compris et goûtés des jeunes esprits. » (Faguet, Etudes littéraires : V.
Il est vrai qu’il n’y a pas seulement chez lui des traits de passion, on y trouve déjà de la sensibilité, qualité moins précise et plustôt moderne ; mais pourtant on est trop empressé d’ordinaire à restreindre le génie ancien ; en l’étudiant mieux et en l’approfondissant, on découvre qu’il avait de vin plus de choses que notre première prévention n’est portée à lui en accorder. […] Minerve donne les mains à l’expédient de Junon : « Je n’entends rien, dit-elle, à tous ces traits ni à tous ces foments de l’amour ; mais puisque le moyen te paraît bon, j’y consens, et je suis prête à te suivre : seulement ce sera à toi de porter la parole. » Les deux déesses s’envolent aussitôt et arrivent au palais bâti à Vénus par son boiteux époux. […] Mais ce n’est pas de mains ni de force ouverte qu’il est besoin, lui dit-on ; qu’elle veuille bien seulement commander à son fils d’enflammer la fille d’Éétès pour Jason. […] Mais toi seulement, lorsque tu seras de retour à Iolcos, souviens-toi de moi, et je me souviendrai de toi à mon tour, en dépit même de mes parents. […] Nous pourrions prolonger encore ; l’entretien n’en reste pas là ; Jason s’efforce de démentir les éloquents présages et de chasser ces idées de tempêtes et d’oiseau messager : qu’elle vienne seulement en Grèce, et elle verra comme elle y sera honorée.
Mars n’est pas seulement jardinier : le voilà presque portefaix, se colletant, échangeant des gourmades avec un gentilhomme. […] Dans les romans (je citerai seulement ceux de Cyrano) se donne libre carrière une imagination débridée, capricieuse, celle qu’on allait nommer bientôt la folle du logis. […] Et cependant Jean de Meung, qui l’a continué, a fidèlement conservé l’allégorie et les personnages imaginés, par Guillaume de Lorris, qui l’a commencé ; seulement il les a animés d’un esprit différent. […] Seulement la fable est devenue entre leurs mains comme un tonneau où le vin s’est tourné en vinaigre. […] Si seulement le poète voulait profiter de l’occasion pour faire l’éloge du nouveau conquérant et lui prophétiser le succès, tout serait pour le mieux.
Ce Bonvin, qui a l’aspect farouchement sanguin d’un Vallès, n’est pas seulement l’un des hommes les plus documentaires que j’aie rencontrés, il est tout plein de choses délicates, de sensations joliment distinguées. […] Seulement un chapitre l’a frappé, il est tout étonné, qu’un romancier ait réussi un récit historique de trois générations de militaires. […] Je crois qu’il vient maintenant en visite chez nous, tous les ans, mais qu’il se produit, seulement, lorsqu’il rencontre certaines conditions climatériques ou atmosphériques, que l’on ignore encore. […] » Dina portait le mourant sur son lit, où il ne parlait plus, n’ouvrait plus les yeux, avait seulement des contractions nerveuses des bras et des mains. […] Nous arrivions seulement à Chaumont, quand elle était, pour ainsi dire, morte.