Seulement, si l’œuvre n’est pas ce qu’elle aurait dû être, on voit — avec regret — ce qu’était primitivement la tête de la femme qui l’a conçue et la santé d’un esprit dans lequel la grande idée de la Chute et du Péché originel, si impopulaire et si insultée en ce temps de bâtardise et de révolte orgueilleuse, est restée debout, comme une colonne, dans le vide des autres idées écroulées, qui auraient pu la corroborer et la soutenir… II Mais cette tête que je crois née très bien faite, a été pétrie par le monde moderne qui l’a déformée et appauvrie. […] Seulement ce qu’il y a et ce qui plaît, du reste, c’est qu’on sent que l’auteur n’a rien voulu de tout cela et que la prétention du bas-bleu qui se tend pour se donner des muscles, comme un homme, n’a pas fait tort à son naturel de femme et d’écrivain. […] — sur sa joue et sur sa palette, et qui n’en abuse pas en la fonçant… Une goutte de carmin, tremblant sur ce perce-neige, voilà ce que je tenais seulement à marquer.
Seulement, ici, les victimes sont remplacées par les bourreaux ! […] Forte seulement dans l’amour, Élisabeth n’osa pas tenter la terrible épreuve ; mais Sophie-Dorothée n’eut pas peur, comme disent les mystiques, de manger sa condamnation. […] Seulement, tel qu’il est, ce trumeau, il est impossible qu’un jour ou l’autre la page d’histoire inconnue qu’il représente ne tente pas l’imagination d’un poète ou la sagacité d’un penseur.
Chez ce pur et grand et bel écrivain, c’était, comme chez une femme d’une beauté souveraine, — d’une beauté Borghèse, — c’était la même beauté et jusqu’au même sourire ; seulement, c’étaient quelques sourires de plus. […] … Tout cela est incontesté aujourd’hui et demain sera incontestable, et nous le laisserons à qui fait la cour à la gloire en lui faisant écho, pour prendre seulement un détail de ces lettres, un détail entre mille, parce que ce détail donne à leur publication une spécialité de saveur morale et une nuance de beauté littéraire que nous n’avons jamais trouvées à un égal degré dans les autres Correspondances de Joseph de Maistre, et sur lequel, pour cette raison même, nous demandons la permission d’insister. […] Jamais on ne se douterait à distance des dépenses d’esprit, d’art, de délicatesses infinies qu’il a faites, cet Infortuné et ce Méconnu adorable, pour insinuer seulement qu’il était méconnu et qu’il était malheureux !
Seulement tout peuple et toute littérature pourrait en avoir davantage. […] Seulement, si cet esprit, qu’on aime toujours trop, avait laissé beaucoup de mots pareils dans l’histoire, Quitard ne le citerait pas, car ce ne serait plus Rivarol. […] Je doute seulement qu’elle convienne à un chercheur comme lui, qui n’a mission que de prendre à larges et pleines mains tout ce qu’il rencontre, dans un but de renseignement et de connaissances, et non pas mission de choisir et de rejeter, au nom d’un goût qui n’a que faire ici.
Seulement, à côté de l’œuvre pratique, qui ne donne que le droit d’un pressentiment, c’est-à-dire pourtant de bien plus que d’une espérance, nous avons une réalité, et une réalité conditionnée, celle-là ! […] Elle est une histoire de l’art même, non pas seulement dans ses produits, mais dans la loi qui régit ses développements et dans la démonstration, qui ambitionne d’être rigoureuse, de ses éléments constitutifs. […] Seulement, ce jour-là, les théories esthétiques seraient finies, et il serait obligé de consacrer à d’autres spéculations la force de son infatigable esprit !