Messieurs de Voltaire, Diderot, Duclos, d’Alembert, qu’il a infatigablement célébrés, ont été des Divinités, sinon sourdes, du moins ingrates, qui n’ont pas daigné seulement le nommer parmi les Demi-Dieux de leur nouvel Olympe.
D’abord il se garde bien de nommer le héros troyen ; il dit seulement, il y en avait un, et il ne nomme Hector à son vainqueur, qu’après lui avoir dit qu’il l’a tué combattant pour la patrie ; Τὸν σὺ πρώην κτεῖνα ; ἀμυνόμενον περὶ πάτρης : il ajoute alors le simple mot Hector, Ἔκτορα.
On peut seulement s’étonner qu’on n’ait pas, d’après la variété des arbres, mis plus de variété dans la colonne.
Il en est de la poësie comme de la peinture, et les imitations que la poësie fait de la nature nous touchent seulement à proportion de l’impression que la chose imitée feroit sur nous, si nous la voïions veritablement.
Pour Monselet-Pacha, spécialement, je crois qu’on fera bien de lui arracher la langue, mais seulement après l’avoir interrogé : si l’on pratiquait cette opération tout de suite, cela pourrait nuire à la clarté de ses réponses.