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564. (1860) Cours familier de littérature. IX « LIe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier. — Correspondance de Chateaubriand (3e partie) » pp. 161-240

Je vous écris maintenant d’une petite chambre d’auberge, seul et occupé de vous. […] Ma mémoire des lieux, qui est étonnante et cruelle à la fois, ne m’avait pas laissé oublier une seule pierre. […] C’était pourtant là le seul bon moment de ma journée. […] Elle va clore cette correspondance qui n’a pas manqué un seul courrier, et qui doit former un volume entre vos mains. […] Une mauvaise humeur chronique fut sa seule influence politique sur les destinées de son pays.

565. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIIe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin » pp. 225-319

Cette religion pratique, son seul refuge après la mort précoce de sa femme, avait redoublé en lui par l’isolement de son cœur. […] Le soir, quand je suis seule, toutes ces figures de mort me reviennent. […] Ce pauvre chemin, je l’ai fait longtemps seule, et que j’étais aise de le faire à quatre pieds aujourd’hui ! […] « Prier Dieu, c’est la seule façon de célébrer toute chose en ce monde. […] Écoutons-la respirer toute seule.

566. (1856) Cours familier de littérature. II « XIIe entretien » pp. 429-507

On ne peut les visiter encore aujourd’hui sans étonnement ; la grandeur de l’épouvante explique seule la grandeur de l’œuvre. […] C’est l’éloquence et la poésie fondues d’un seul jet et indivisibles dans tous les cris de l’homme. […] Sa seule activité serait de contempler, sa seule moralité serait de réverbérer les lueurs de Dieu en elle ; son seul mérite serait de faire un acte perpétuel, mais fatal et involontaire, de foi dans la création et dans le Créateur. […] Par la raison seule, nous n’en savons rien. […] Celui qui a inventé ce prosternement intérieur de l’âme a inventé le seul rapport de l’âme à Dieu.

567. (1857) Cours familier de littérature. III « XVIe entretien. Boileau » pp. 241-326

Boileau est à lui seul un procès littéraire. […] Regarde et passe, est le seul mot à dire en passant ainsi en revue toutes les médiocrités et tous les engouements d’un siècle. […] Le seul juste jugement des femmes, c’est l’amour ; qui ne les adore pas ne les connaît pas. […] Deux seules grandes qualités manquent à Boileau dans ses ouvrages, la longue haleine et l’élévation. […] Par cela seul il fit avorter l’avenir d’une grande poésie nationale en France.

568. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXe entretien. Dante. Deuxième partie » pp. 81-160

Nous étions seuls et sans aucune défiance de nous-mêmes. « “À plusieurs pages cette lecture nous éclipsa le jour dans les yeux et nous décolora d’un frisson le visage ; mais une seule image fut celle qui nous fit succomber et qui nous perdit. […] Le livre et l’auteur qui l’écrivit furent les seuls complices de notre faute. […] sur tous les rivages que baignent tes mers, et puis regarde dans l’intérieur de tes provinces s’il y a une seule parcelle de toi qui soit en paix ! […] Dante est une merveilleuse antiquité, mais il n’est pas à lui seul le génie italien.

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