/ 3191
1631. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 24-41

On voit cependant, par certains morceaux, qu’il ne tenoit qu’à l’Auteur de le rendre intéressant ; il ne falloit, pour cet effet, qu’écarter des subtilités que la Poésie rejette, que mieux choisir les épisodes, que substituer le sentiment à la doctrine. […] Nous ne sommes pas de son sentiment, & nous allons établir nos raisons, ou plutôt combattre les siennes, sans craindre que ce Critique trouve mauvais que nous usions d’un droit dont il a usé lui-même à l’égard de plusieurs Ecrivains.

1632. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Fontenelle, et le père Baltus. » pp. 2-16

Le sentiment contraire est celui de bien des payens, de plusieurs sectes de philosophes, des pères qui font le plus autorité dans l’église, de l’écriture elle-même : il est conforme aux intérêts de la religion. […] « On ne croit plus de nos jours aux possédés, quoiqu’on croie à ceux de l’écriture. » Le sentiment de l’anabaptiste Vandale, suivi par Fontenelle, scandalisoit de P. 

1633. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre huitième. »

Nous verrons ce sentiment, développé avec plus de grâce et d’intérêt encore, dans la fable suivante et dans celle des deux pigeons. […] Quel sentiment dans ce mot, un peu.

1634. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Baudouin » pp. 198-202

le sentiment de l’amour et de la nature cédant pour un temps à la nécessité. du même. à droite, sur le devant, l’extrémité du lit qu’on appelle le lit de misère. […] C’est qu’il faut un goût plus original, un sentiment plus vif du vrai pour tirer parti de ces sortes de sujets.

1635. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Charles Monselet »

Il parle de Chateaubriand avec un accent presque émané de Chateaubriand lui-même, avec une mélancolie prise à la source de la sienne et qui n’a rien de la mièvrerie des tristesses de crème fouettée que je trouve dans les élégies de son recueil du Plaisir et de l’Amour, ni de celle-là, moins noble encore, qui pourrait venir de l’estomac de ce dîneur, abîmé (comme il dit) de champagne ; et ce sentiment, si étrange ici sous cette plume légère qui n’a jamais aspiré qu’à la gloire d’être de bonne humeur : Entre les noms dont se contente, Avec grand’peine, maint rimeur, Il n’en est qu’un seul qui me tente : Poète de la bonne humeur ! ce sentiment ne s’est pas épuisé dans le portrait de Chateaubriand, où il semblait comme une heureuse contagion de son génie.

/ 3191