Qu’on mette pour Amour et Or, Dieu et Mammon, Sagesse et Science, tout ce que l’on voudra, et pour Wotan un homme quelconque, innommé, mais c sachant » (un homme qui a étreint la toute-sage Wala de ses bras désespérés !).
— Merci, si je buvais… j’aurais des fibrilles bleues dans le nez… les folles courtisanes ne m’aimeraient plus… je serais obligé de posséder des femmes à vingt sous… je deviendrais abject et repoussant, et alors… » * * * — Jamais siècle n’a plus blagué, même dans le domaine de la science.
La conversation, qui va de la cuisine milanaise, du risotto au polichinelle napolitain, lui donne l’occasion de montrer une science, une érudition que n’ont pas d’ordinaire les princes.
Puisque l’oiseau des bois voltige et chante encore Sur la branche où ses œufs sont brisés dans le nid ; Puisque la fleur des champs entr’ouverte à l’aurore, Voyant sur la pelouse une autre fleur éclore, S’incline sans murmure et tombe avec la nuit ; Puisque au fond des forêts, sous les toits de verdure, On entend le bois mort craquer dans le sentier, Et puisque en traversant l’immortelle nature, L’homme n’a su trouver de science qui dure, Que de marcher toujours, et toujours oublier ; Puisque, jusqu’aux rochers, tout se change en poussière ; Puisque tout meurt ce soir pour revivre demain ; Puisque c’est un engrais que le meurtre et la guerre ; Puisque sur une tombe on voit sortir de terre Le brin d’herbe sacré qui nous donne le pain ; Ô muse !
Les chants suivants sont pleins de définitions des sciences, des vertus, des orthodoxies de l’école.