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594. (1825) Racine et Shaskpeare, n° II pp. -103

répondis-je, le Constitutionnel m’avait bien prévenu, si j’avais su le comprendre, que M.  […] Je ne sais jusqu’à quel point tous ces reproches sont fondés ; mais voici un petit exemple du profond savoir de messieurs les écrivains Classiques. […] On sait que les sifflets et les huées commencèrent avant la pièce anglaise dont il fut impossible d’entendre un mot. […] Or on sait quel sentiment la force excite dans les cœurs lorsqu’elle se sépare de la justice. […] Les personnages ne savent pas qu’il y a un public.

595. (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « Remarques finales. Mécanique et mystique »

On sait combien les petits garçons aiment à se battre. […] Mais qui sait ? […] Nous savons qu’une frénésie appelle la frénésie antagoniste. […] Sait-on ce qu’un tel approfondissement pourrait donner ? […] Elle ne sait pas assez que son avenir dépend d’elle.

596. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. DE VIGNY (Servitude et Grandeur militaires.) » pp. 52-90

enthousiasme des salons, qui ne sait pas approcher du poëte ni l’effleurer ! […] Je ne sais quelle ironie s’est infiltrée de plus en plus, comme une goutte d’acide, dans ce talent pur. […] Dieu seul et le poëte savent comment naît et se forme la pensée. […] Sait-il et savez-vous que les baladins de l’Académie et des théâtres font des parades sur nous ? […] Je vous écris les larmes aux yeux, et ne sais vraiment quel éloge littéraire vous donner.

597. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « MME DESBORDES-VALMORE. » pp. 124-157

Je vous ai tous quittés si jeune que je sais peut-être moins que vous de notre origine. […] Tu peux continuer à relever l’âme de ta pauvre sœur par la considération dont je sais que tu t’entoures. […] Si la Vierge et Notre-Seigneur me regardent en pitié, ne le sauras-tu pas un des premiers ? […] Je ne sais, après tant de douleurs, ce qui pouvait me toucher davantage. […] Mais tu dois savoir depuis longtemps qu’il n’y a guère que les malheureux qui se secourent entre eux.

598. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « De l’influence récente des littératures du nord »

Un des plus pardonnables de nos défauts, c’est, comme on sait, une certaine coquetterie généreuse d’hospitalité intellectuelle. […] Accusé faussement de vol, il n’a su que dire : « Dieu me justifiera », et il a attendu. […] Mais qui ne sait que presque tous nos écrivains, de 1825 à 1850, ont fait spécialement profession d’en être inquiets ? […] Je suis tenté de croire qu’on peut savoir très bien plusieurs langues, mais qu’on n’en sait profondément qu’une. […] Ce n’est donc qu’un moment que je note et, qui sait ?

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