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1150. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Marie-Antoinette. (Notice du comte de La Marck.) » pp. 330-346

Mon sang coule dans les veines de mon fils, et j’espère qu’un jour il se montrera digne petit-fils de Marie-Thérèse.

1151. (1899) Psychologie des titres (article de la Revue des Revues) pp. 595-606

On peut admettre que le Noir, c’est la robe du séminariste de Julien Sorel et le Rouge, le sang de son échafaud.

1152. (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre III. Contre-épreuve fournie par l’examen de la littérature italienne » pp. 155-182

L’évêque de Rome s’élève peu à peu, par sa diplomatie sans doute, mais aussi sans le vouloir, par le passé de la Ville ; le sang des martyrs lui est une gloire.

1153. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XVI. »

« Elle n’était pas née de semblables parents cette jeunesse qui rougit la mer de sang carthaginois, et abattit Pyrrhus, le grand Antiochus et l’implacable Annibal.

1154. (1887) Essais sur l’école romantique

C’est à peine si le sang versé avec cet appareil était compté pour du sang versé. […] et des bourreaux pour exécuter toutes les sentences, gens qui ne savent pas distinguer à la couleur si le sang qu’ils versent est criminel ou innocent, et qui vivent légalement de la potence ou de la guillotine, comme les juges d’y envoyer des victimes. […] Fuyons donc au pays des morts, au pays des hommes qui sont de pierre et qui ne discutent plus, pays où l’imagination doit être si ouverte et si heureuse, les sens si exquis, où la poitrine doit battre si à l’aise ; pays où l’amour des arts, qui n’est que de mode en nos froides contrées, passe dans le sang avec l’air qu’on respire. […] Que de choses qu’il croyait avoir écrites avec son sang, et du fond de son être, et qu’il écrivait sous la dictée d’un autre ! […] Qu’on me permette d’en citer un passage, où je raconte ce qui m’a ramené à ces principes, après quelques divagations que la fatigue des études de collège et le premier sang de jeunesse m’avaient fait faire du côté des novateurs.

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