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427. (1913) Les livres du Temps. Première série pp. -406

Il eût été béni de ce bon saint pour sa douceur, sa candeur, sa tendre humilité. […] En cela, au moins déjà, il n’était pas un saint. […] Durtal s’écrie : « Pardonnez, Sainte Vierge, au salaud que je suis !  […] Jeanne a treize ans et demi, l’âge des « premières visions ; mais saint Michel, sainte Marguerite ni sainte Catherine n’apparaissent dans ces trois volumes de M.  […] Long récit de la Passion et des souffrances de la sainte Vierge.

428. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre I. Place de Jésus dans l’histoire du monde. »

L’idée qu’Israël est un peuple de Saints, une tribu choisie de Dieu et liée envers lui par un contrat, prend des racines de plus en plus inébranlables. […] De saintes personnes, parmi lesquelles on cite un vieux Siméon, auquel la légende fait tenir Jésus dans ses bras, Anne, fille de Phanuel, considérée comme prophétesse 97, passaient leur vie autour du temple, jeûnant, priant, pour qu’il plût à Dieu de ne pas les retirer du monde sans avoir vu l’accomplissement des espérances d’Israël.

429. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre VII. Développement des idées de Jésus sur le Royaume de Dieu. »

Le « monde » est de la sorte l’ennemi de Dieu et de ses saints 344 ; mais Dieu se réveillera et vengera ses saints.

430. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XI. Le royaume de Dieu conçu comme l’événement des pauvres. »

Chacune des pierres, chacune des briques qui les composent est un péché 513. » Le nom de « pauvre » (ébion) était devenu synonyme de « saint », d’« ami de Dieu. » C’était le nom que les disciples galiléens de Jésus aimaient à se donner ; ce fut longtemps le nom des chrétiens judaïsants de la Batanée et du Hauran (Nazaréens, Hébreux), restés fidèles à la langue comme aux enseignements primitifs de Jésus, et qui se vantaient de posséder parmi eux les descendants de sa famille 514. […] Ne rien posséder fut le véritable état évangélique ; la mendicité devint une vertu, un état saint.

431. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XVIII. Institutions de Jésus. »

L’Esprit Saint ainsi envoyé par le Père leur enseignera toute vérité, et rendra témoignage à celles que Jésus lui-même a promulguées 850. […] Ceux qui, durant des années, avaient vécu de lui le virent toujours tenant le pain, puis le calice « entre ses mains saintes et vénérables 869 », et s’offrant lui-même à eux.

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