L’histoire nous apprend qu’Auguste prononça sur la tribune romaine un grand nombre d’éloges. […] À ce mot de la sagesse de Claude, tous les Romains se mirent à rire, et l’on oublia pour un moment que l’orateur était le maître du monde. […] Les Romains de ces temps-là applaudirent à l’éloge de Poppée, comme d’autres Romains, six cents ans auparavant, avaient applaudi à l’éloge du premier des Brutus. […] Soupçonné d’avoir empoisonné son frère, il osa mêler des larmes à son éloge ; mais il révolta les Romains au lieu de les tromper. […] Quoiqu’il n’eût régné que trois mois, il avait laissé une mémoire chère à tous les Romains.
L’univers romain était réellement fondé : il était sorti de la cité aux sept collines. […] Chez nous aussi, dans notre littérature, tout ce qui se rattache directement à l’imitation ou à l’inspiration romaine est oratoire. […] Il porte des sandales, parce qu’il voit les statues de Romulus et des anciens Romains qui en ont. […] Les Empereurs romains, caractères et portraits historiques : un vol. in-8°. […] Les Moralistes sous l’Empire romain, par M.
Son style ne cesse jamais d’être savant, pittoresque et viril ; mais son génie demeure trop étranger au progrès de la société romaine. […] « Tel est, aux yeux de Tacite, le résumé de l’histoire romaine. […] C’est par ces transformations successives que le droit romain était arrivé, sous les Empereurs, à un degré de supériorité que Tacite n’aurait pas dû ignorer. […] Le ton même s’est amélioré, et depuis lors pareille plaisanterie, revêtue de formes si romaines, semblerait de fort mauvais goût. […] Il l’avait mérité en soulevant la démagogie romaine, etc.
Ils dégenererent durant les plus belles années de l’empire romain. […] Telles étoient les guerres des perses contre les grecs, et celles des barbares du nord contre l’empire romain. […] Ainsi tous les bons ouvriers de l’empire romain devoient se rassembler à Rome. […] La plûpart des sculpteurs romains faisoient leur apprentissage dans l’état d’esclaves. […] On peut dire de l’architecture romaine ce que nous venons de dire de la sculpture.
Il a été idolâtre de la grandeur romaine, de l’éloquence romaine, de la vertu romaine : il a lu Tite-Live et Tacite avec enivrement, il les a longuement médités. […] Jamais Montesquieu n’a été plus érudit, plus ingénieux, plus profond que dans ce chapitre VI, où il nous explique le jeu de la politique extérieure des Romains. […] Or les Romains étaient à la fois le plus pratique, le plus intéressé des peuples, et le plus religieux. […] Cette étude de l’histoire romaine est une œuvre de philosophie rationnelle et laïque : elle n’a devant elle que l’œuvre de Bossuet, toute théologique. […] L’histoire est traitée par la méthode des sciences physiques : aucune intelligence n’est supposée conduire le peuple romain vers un but, et pourtant les choses ne vont pas au hasard ; le développement de la puissance romaine, sa décadence ensuite se font nécessairement, logiquement, chaque état passager contenant l’état suivant, que le jeu naturel des circonstances se charge de dégager.