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600. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XVI. Le dévouement de yamadou havé »

Leurs adversaires avaient perdu leur roi et leur armée fut anéantie. […] S’ils empoisonnèrent Mamadou Dohi à cause de son intolérable arrogance, ils firent de Ségo Dohi leur roi, dès sa majorité et maintinrent le pouvoir suprême à ses descendants.

601. (1910) Variations sur la vie et les livres pp. 5-314

Ils reviennent donc vers le Roi et lui rendent compte du prodige. […] Il ôta son casque à longue crinière, et Bertoald reconnut le Roi. […] Roi ! […] Des agents du Roi achetaient de l’huile comme pour le service du Roi lui-même et la remettaient aux envoyés de l’église. […] Ainsi il épargna au Roi le crime le plus pervers.

602. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Madame de Staël. Coppet et Weimar, par l’auteur des Souvenirs de Mme Récamier (suite et fin.) »

Il ne s’agit pas de savoir si, un an après, résumant dans son livre des Considérations les événements accomplis, elle a écrit « que c’était une niaiserie de vouloir masquer un tel homme que Napoléon en roi constitutionnel » ; il s’agit de savoir ce qu’elle a pu écrire dans les premiers instants, quand l’avenir était encore incertain, et en apprenant ces concessions inattendues et si entières que faisait l’Empereur à la force des choses et aux exigences de l’opinion. […] Le prince Joseph, qui avait longtemps conservé des relations affectueuses avec ses anciens amis du temps du Consulat, lui dont Mme de Staël écrivait en 1808, en lui pardonnant sa royauté : « Le pauvre Joseph est un véritable conscrit parmi les rois, tant sa situation lui fait de peine !  […] S’ils courent à la guerre, c’est l’empereur de Russie qui devient le maître, lui que ses troupes appelaient dès l’année dernière l’Agamemnon, le Roi des Rois 47 ; c’est l’empereur de Russie qui veut la guerre, parce qu’à son arrivée à Paris, M. de Talleyrand, se trouvant compromis, voulant l’enchaîner à lui, fit déclarer qu’il ne traiterait pas avec Bonaparte ; mais, quinze jours auparavant, toutes les puissances n’ont-elles pas traité avec lui à Châtillon ? […] que le Prince-Régent veuille être le dieu de la paix, ou qu’il laisse (avec des chances bien douteuses) l’empereur de Russie être le roi de cette guerre !

603. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Œuvres de Mme de Genlis. (Collection Didier.) » pp. 19-37

Elle allait pouvoir élever comme elle l’entendait, non seulement de jeunes filles, mais de jeunes hommes et des princes, dont l’un est devenu roi. […] On peut distinguer en Mme de Genlis écrivain quatre époques, car elle vécut quatre-vingt-quatre ans, et ne mourut qu’à la fin d’octobre 1830, assez tard pour avoir vu son élève Louis-Philippe devenu roi. […] Il est curieux de voir le jugement qu’elle porte de l’esprit du roi futur, alors âgé de huit ans, et qui resta entre ses mains jusqu’à dix-sept : « Il avait un bon sens naturel qui, dès les premiers jours, me frappa ; il aimait la raison comme tous les autres enfants aiment les contes frivoles. » Joignez à cela l’esprit d’ordre et une mémoire étonnante. […] Elle lui avait fait apprendre, en effet, et manipuler dès l’enfance tant de choses diverses, qu’il n’était presque aucune branche des connaissances ni des arts sur laquelle il ne pût se croire du métier, de manière à en remontrer à chacun dans l’occasion : il le laissait peut-être trop voir étant roi. […] Il fut bien l’homme et le roi que nous annonçaient sa nature d’alors et cette éducation si particulière pour un prince.

604. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Histoire de la Restauration, par M. de Lamartine. (Les deux premiers volumes. — Pagnerre.) » pp. 389-408

La raison seule le fit plus tard servir des rois. […] II, p. 298), le Mémoire de Carnot au roi (t.  […] Lubis un extrait du Mémoire de Carnot au roi (t.  […] Il était évident pour lui et pour tous que si le pays confiant et versatile eût été seul en face de son roi, le roi aurait dicté arbitrairement et sans obstacle les conditions du nouveau pacte entre le trône et le pays ; l’empereur Alexandre stipulait pour la liberté plus que la liberté, à ce moment, ne stipulait pour elle-même.

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