Victor Hugo veut dire qu’il faut faire l’aumône, et il s’adresse ainsi aux riches : Donnez, riches ! […] riches, l’aumône est sœur de la prière. […] Alfred de Musset, par sa naissance, appartient à la bourgeoisie modeste, et cependant, dès le collège, il s’est lié surtout avec ceux de ses camarades qui appartenaient à des familles aristocratiques ou à des familles riches. […] Les plus poltrons leur font des niches, Et les gourmands sont leurs copains, Leurs camarades les croient riches, Parce qu’ils se lavent les mains.
Il est jeune, il est riche, il est actif. […] Leurs colorations vives et riches se nuancent de touches fines et sobres. […] Il prisait en lui une langue riche, mais toujours appropriée, il était fort sensible à cette qualité aussi bien de la prose que des vers de Gautier. […] Or, cela représente pour eux une dépense quelquefois onéreuse, car tous les poètes ne sont pas riches et le recueil qu’ils mettent au jour est parfois le résultat de véritables privations. […] René Boylesve a obéi à l’attrait lointain qui l’appelait vers d’autres paysages plus langoureux et plus riches, et c’est parmi eux qu’il a cherché un cadre à ses premières imaginations romanesques.
Dimanche 28 août Dans le bois de Boulogne, là, où on n’avait guère vu que de la soie ou du drap riche, entre le vert des arbres, j’aperçois un grand morceau de blouse bleue : le dos d’un berger, près d’une petite colonne de fumée blanchâtre, et tout autour de lui des moutons broutant, à défaut d’herbe, le feuillage de fascines oubliées. […] Enfin ils se décident à entrer, et sortent, emportant sous le bras, le boilled mutton ou le boilled beef, etc., toutes les conserves possibles et impossibles de viandes, de légumes, de choses qu’on n’aurait jamais pensé devoir devenir la nourriture du Paris riche. […] Elle termine en disant, avec raison et d’une voix colère, que le peuple n’a pas d’argent pour faire des provisions, qu’il a besoin d’acheter, au jour le jour, et que toujours, toujours, les choses sont arrangées pour que le pauvre pâtisse, et que le riche soit épargné. […] La sacro-sainte démocratie peut fabriquer un catéchisme, encore plus riche en bourdes miraculeuses que l’ancien : ces gens sont tout prêts à le gober dévotieusement. […] » un officier de garde nationale appelle à la porte du Café Riche les hommes de son bataillon.
Mais dans une littérature aussi riche, ancienne, solide, originale que la nôtre, l’action étrangère ne peut tout au plus agir que comme élément catalytique pour cohérer, modifier l’aspect d’éléments qui déjà existaient. […] J’en suis mieux le mouvement, la ligne décorative. » Et c’est par la musique, surtout par la musique allemande, la plus grande, la plus riche, la plus émotive, et, avec Wagner, la plus héroïque, qu’il est entré en liaison, et puis en amitié, avec l’Allemagne. […] Alors, dans cent mille ans, les riches ne seront plus que de petits bonshommes de quatre pieds de haut, passant leur vie à jouer gentiment et à faire l’amour. […] Sans pensée : mais, nyctalopes, ils sortent la nuit pour manger les riches. […] vous avez de la chance que ceux qui vous ont créé vous aient fait naître dans les rangs des riches ; qu’est-ce que vous seriez devenu, gaspilleur comme vous êtes ?
Si les Ottomans avaient proscrit, persécuté, exterminé le christianisme comme on vous le dit, comment se ferait-il donc que les chrétiens fussent trois fois plus nombreux et cent fois plus riches que les Turcs, sur toute la surface de leur territoire ? […] Monarque d’une si riche péninsule, chef courageux d’une si imposante armée, présent par l’ubiquité du nom de roi d’Italie dans mes cinq ou six capitales, maître de mille lieues de côtes couvertes de ports militaires sur la Méditerranée, pouvant à mon gré les ouvrir ou les fermer aux escadres ou aux débarquements de l’Angleterre, je veux faire compter l’Autriche et au besoin la France avec moi ; c’est un terrible poids à placer ou à déplacer dans la balance du continent que trente millions d’âmes, cinq cent mille hommes, l’alliance nécessaire de l’Angleterre et un drapeau qui sera, à mon gré, selon les circonstances, celui de la monarchie absolue, celui de la dictature soldatesque, ou celui de la révolution !