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1569. (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1889 » pp. 3-111

Là-dessus une tournée au café Riche, et l’on se quitte avec des tendresses, à une heure du matin. […] Chapier est le père de Mascaro, surnom donné dans la famille à son fils, qui tout en doublant son père eut la permission d’établir à côté de la maison, un petit commerce de mercerie et de vente d’almanachs, qui le fit riche à sa mort, de 800 000 fr., et il est le grand-père du Chapier actuel, possesseur de plusieurs millions, et brasseur de grandes affaires, entre autres de la concurrence aux eaux de Contrexéville.

1570. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre III. La Déformation de l’Idéal classique (1720-1801) » pp. 278-387

« Tous ceux qui étaient riches il y a six mois sont à présent dans la pauvreté, et ceux qui n’avaient pas de pain regorgent de richesses… L’étranger a tourné l’état comme un fripier tourne un habit… Quelles fortunes inespérées, incroyables même à ceux qui les ont faites ! […] De l’éducation des enfants, Paris, 1721]. — Le grand défaut de l’Émile ; — et qu’ayant formé le dessein de composer un traité d’éducation, — il est fâcheux que l’auteur ait débuté par poser ou supposer un enfant sans père ni mère ; — un enfant riche ; — un enfant sans hérédité, tempérament ni caractère ; — et d’autre part un précepteur dont toute la vie soit subordonnée à celle dudit enfant ; — ce qui fait deux suppositions également contraires à la vérité de la nature, — et de la société. — Que sous cette réserve, dont on ne saurait exagérer l’importance, — trois grandes raisons expliquent le succès de l’Émile, à savoir : — l’exaltation du sentiment moral [Cf. en particulier la Profession de foi du vicaire savoyard] ; — une ardeur de spiritualisme qu’on était heureux d’opposer au lourd matérialisme de l’Encyclopédie ; — et une confiance entière dans la possibilité du progrès moral par l’éducation. — Comparaison à cet égard de l’Émile et du livre De l’esprit ; — et de quelques idées communes à Helvétius et à Rousseau. — L’Émile est d’ailleurs le chef-d’œuvre littéraire de Rousseau ; — moins guindé que La Nouvelle Héloïse ; — plus souple, plus varié que le Contrat social ; — et toujours oratoire, mais moins déclamatoire que les Discours de 1750 et 1755. — De quelques idées secondaires de l’Émile ; — sur l’allaitement maternel ; — sur l’importance de l’éducation physique ; — sur l’utilité d’un métier manuel ; — sur ce que l’on a depuis lors appelé les « leçons de choses » ; — et qu’elles n’ont pas moins fait pour le succès du livre, — que les idées générales qui en sont l’armature, — et que les persécutions dont il allait être l’objet. […] Les dernières années de Beaumarchais. — Son opéra de Tarare, 1787. — Son rôle effacé dans la Révolution ; — son drame de La Mère coupable, 1792. — Mais quoique riche et âgé déjà de plus de soixante ans, — la fureur des affaires le reprend. — Les fusils de Hollande [Cf. 

1571. (1911) Études pp. 9-261

C’est ainsi que le feu prend et n’augmente sa violence qu’en se nourrissant de sa riche sécheresse. […] Le plus souvent même, le style est sans images : Qui dira si jamais la campagne fut plus belle, que ce jour où je vis les riches moissons rentrer parmi les chants, et les bœufs attelés aux pesantes charrettes220 ! […] * *    * Elle est si complexe qu’elle est incapable de possession, si riche qu’il lui faut rester détachée. […] Mais en réalité, si elle se replie, c’est simplement qu’elle est trop riche ; elle est tout égarée par les espérances qu’elle sent s’agiter en elle et par ses possibilités infinies.

1572. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE LONGUEVILLE » pp. 322-357

Dans la riche correspondance manuscrite que possède la bibliothèque de Troyes, je trouve nombre de lettres de M. de Pontchâteau à la duchesse d’Epernon sa sœur, dans lesquelles il est question de Mme de Longueville.

1573. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Bernardin de Saint-Pierre »

La Prière à Dieu qui termine la première Étude de la Nature  : « Les riches et les puissants croient qu’on est misérable… », n’est autre chose qu’une copie abrégée, intelligente et pleine de goût, une copie, accommodée au xviiie  siècle, de la Prière à Dieu, plus mystique, qui termine la première partie du traité de l’Existence de Dieu par Fénelon.

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