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1210. (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — VII »

« Je me souviens du long silence où nous tombions lorsque, lieue après lieue, nous retrouvions toujours les têtes rondes des chênes, les files d’arbres étagées et la senteur de l’éternelle verdure. » Cependant, il suivait les cours d’une petite école dirigée par un M. 

1211. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre III. Des éloges chez tous les premiers peuples. »

Si de la Germanie nous remontons vers le nord et chez les Scandinaves, nous retrouvons le même usage.

1212. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XV. De Tacite. D’un éloge qu’il prononça étant consul ; de son éloge historique d’Agricola. »

47. » Dans cet ouvrage, qui est, comme on le voit, un véritable éloge, Tacite a réuni la philosophie à l’histoire, et l’histoire à l’éloquence : on y retrouve à chaque ligne l’âme d’un citoyen qui porte tout le poids du malheur de la vertu, et qui, en peignant les maux de sa patrie, les éprouve une seconde fois.

1213. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIe entretien. Suite de la littérature diplomatique » pp. 5-79

On retrouve une autre population grecque à Constantinople, puis elle est séparée du reste de l’Asie par six millions de Turcs et des millions de Tartares et de peuples caucasiens ; on la retrouve dans les îles et sur l’extrême littoral de l’Ionie et de l’Asie, puis elle est noyée dans des millions de Turcs et de Caramaniens jusqu’au Taurus et au-delà ; elle reparaît en Syrie, mais en extrême minorité, comparée aux Syriens, aux Maronites, aux peuples d’Alep, de Damas ; enfin elle se perd au-delà de la Mésopotamie, dans l’océan des races arabes, kurdes, persanes, égyptiennes, qui vont se perdre elles-mêmes dans les peuples noirs du Sennaar et de l’Éthiopie. […] Il n’y aura plus que deux puissances, l’Angleterre et la Russie ; ou bien la France, sans alliance, sera obligée de descendre à la subalternité des puissances secondaires ; ou bien encore la France, comme après Azincourt, sera obligée de se reconquérir elle-même par une énergie qui est en elle, mais qui ne se retrouvera sur terre et sur mer que dans son sang.

1214. (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCVIIIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (3e partie) » pp. 81-152

je ne puis croire qu’un jour nous ne nous retrouverons pas tous. […] Il me semble que l’amie d’Alfieri, celle qui consacre désormais sa vie à rendre un culte à la mémoire de ce grand homme, sera prévenue en faveur d’un ouvrage d’un de ses plus zélés admirateurs, d’un ouvrage où elle retrouvera plusieurs des pensées et des sentiments qu’Alfieri a développés avec tant d’âme et d’éloquence. […] Je ne le retrouvai plus à son poste le lendemain, et j’appris qu’il était parti pour l’Italie, sans congé et sans avis !

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