Camille Flammarion n’a pas l’ambition de fonder une nouvelle religion, mais il peut faire des croyants et les rassurer sur le sort de l’âme dans les abîmes de l’infini. […] Quant à Pailly et Pouilloux, ils professaient l’athéisme, une religion qui a ses dogmes, ses rites et surtout ses intolérances.
Il doit agiter et discuter sur la scène « les questions fondamentales de la société : le mariage, la famille, l’adultère, la prostitution, la conscience, l’honneur, les croyances, les nationalités, les races, le droit, la justice, l’héritage, la religion, l’athéisme, enfin le support, l’axe et l’atmosphère de l’âme humaine ». […] L’honneur, qui est comme la plus haute expression des rapports sociaux, ne pourrait-il être la religion d’une société irréligieuse ? […] C’est une religion. […] Feuillet ajoute : « Je me figure que l’honneur séparé de la morale n’est pas grand’chose, et que la morale séparée de la religion n’est rien. […] Elle reste, en apparence du moins et extérieurement, attachée à une religion dont l’esprit ne la pénètre plus.
Il y avait alors, non loin de lui, des savants, des convertis aussi dans leur genre, qui faisaient de leur religion grand bruit et qui embouchaient la trompette à la porte du temple : lui, il était le plus éloigné d’en agir de la sorte, il ne puisait dans sa foi que des motifs de consolation intérieure.
Jouffroy envisageait le dogme religieux, ce semble, encore plus que le dogme politique ; il annonçait en termes expressifs la religion philosophique prochaine, et avec une ferveur d’accent qui ne s’est plus retrouvée que dans la tentative néo-chrétienne du saint-simonisme.
Il y a trois sous-commandants à Tournon, Alais et Montpellier, « chacun payé 16 000 livres, quoiqu’ils soient sans fonctions, puisqu’ils n’ont été établis que dans un temps de troubles et de guerres de religion, pour contenir les protestants ».