Sur leur réponse, que les Grecs célèbrent les fêtes d’Olympie et regardent des combats d’athlètes et des courses de chevaux, un des seigneurs perses demande quel était le prix disputé dans ces luttes. […] Mieux vaut toute jours, en tout, regarder la chose présente à nos pieds.
Ainsi, non par l’imitation d’exemples ignorés, mais par une rencontre naturelle, la politesse sociale renaissait parmi nous, sous ces mêmes influences de chants et de poésie que les anciens regardaient comme ayant civilisé le monde. […] Les femmes n’avaient ni chaîne d’or, ni couronne, ni ceinture qui fut à regarder plus que la personne.
Chateaubriand, dans ce jugement, d’ailleurs si bien exprimé, a trop pensé d’abord à lui, selon son usage, et aux critiques qu’on avait faites d’Atala ; et aussi il n’a pas assez regardé les sermons de Bossuet en eux-mêmes, tels qu’on les avait dans les éditions d’alors, très suffisantes.
Comme il n’a regardé que de loin, il n’a aperçu que les points saillants, qui se sont pour lui rapprochés et confondus ; il rattache, par exemple, l’affaire de Loudun à celle de Cinq-Mars.
Jetée, jeune et pauvre, dans le monde, avec sa beauté et son titre de demoiselle, exposée dès l’enfance aux persécutions des dévots, qui la convertirent à grand’peine, et plus tard chez Scarron, aux galanteries des grands seigneurs qui ne la séduisirent pas, madame de Maintenon se distingua de bonne heure, et dans tous les états, par cette prudence accomplie, cet esprit de conduite, qu’alors on regardait comme la première vertu de son sexe, et qui de nos jours est resté tant à cœur à la haute société monarchique, sous le nom presque sacré de convenance.