Brucker alluma dans sa tête ce système, asphyxiant pour les imaginations vives, le Fouriérisme, et c’est ainsi que le suicide de sa vie, il ne l’accomplit que sur sa raison… C’est dans cette orageuse période de sa jeunesse qu’il écrivit avec un talent haletant et convulsé le livre intitulé Mensonge, où la Critique put remarquer un effrayant chapitre intitulé Le Fond des âmes, enlevé dans l’amère et ironique manière d’Henri Heine, un des plus grands poètes qui aient paru depuis Byron, mais une fleur de poésie mortelle aux âmes qu’elle touche, comme le laurier-rose, dont elle a les suavités de teinte et les poisons. […] Elle l’atteignit d’abord dans sa raison.

Il a enfin écrit le roman d’aventure, — à proprement parler le roman de feuilleton, quoique le feuilleton puisse en publier d’autres, mais avec moins de chances de succès que celui-là, en raison même de son infériorité. […] III En effet, de tous les romans d’aventure, celui-là qui s’appelle Gil Blas passe, à tort ou à raison, pour un parangon sans égal.

Ainsi, dans l’oraison funèbre de Henriette d’Angleterre, il dit, en parlant des princes, « Qu’ils s’imaginent avoir un ascendant de raison comme de puissance ; qu’ils mettent leurs opinions au même rang que leurs personnes, et qu’ils sont bien aises, quand on a l’honneur de disputer avec eux, qu’on se souvienne qu’ils commandent à des légions ». […] Il y a, comme on sait, une sorte de philosophie mâle et forte, qui applique à des vérités politiques ou morales toute la vigueur de la raison ; et c’était celle qu’avait souvent Corneille.

Je trouve qu’on a raison de les poursuivre et d’en condamner les auteurs. […] Il y a à cela une raison. […] Non, vous savez, les peintres nous agacent un peu plus que de raison. […] L’heure est mauvaise à la raison et à la pitié. […] Il lui a demandé les raisons qui le déterminaient à un pareil acte de violence.

Je la relus plusieurs fois, avant que cette idée pût pénétrer en moi, tant elle révoltait ma raison. […] Ils ne peuvent y croire pour de fortes raisons qu’ils ne donnent pas et qui sont, paraît-il, sans réplique. […] Triste et charmé tout ensemble, je murmurai : — Vous avez peut-être raison, mon cher Reinach. […] … — Raison de plus ! […] C’était d’ailleurs une raison.