Et si c’est toujours la même chose, si rien, dans cette promenade qu’on nous raconte, ne modifie en quoi que ce puisse être l’état des connaissances générales et des aperçus sur l’Amérique, le grand pays en question, dont la solution déconcertera peut-être bien des prophéties et des calculs, il ne reste plus au voyageur pour tout mérite que d’avoir montré les grâces de son esprit en prenant l’air.
Homère raconte qu’ils habitaient sur celle de l’Olympe.
« Je ne vous raconterai pas les événements antérieurs à l’action de la pièce. […] Je me résigne donc, et je me raconterai avec simplicité. […] Celui-ci lui raconte qu’il attend Philippe et qu’ils se battront à mort : il a apporté, pour cela, deux pistolets. […] Il lui raconte qu’il va partir ; que son oncle l’envoie très loin, chez un marchand de ses amis, en Sibérie… « Que Dieu t’accompagne ! […] Une se passe pas de semaine où je ne reçoive des livres qui ne racontent que cela.
Lui-même, dans d’étonnantes pages publiées, il y a un an, par La Revue blanche, il a raconté son existence là-bas. […] Il y a quelques jours, Le Gaulois a raconté l’effrayant et quotidien supplice que subit, dans sa prison, le malheureux Oscar Wilde. […] Georges Duval arrive à cette double conclusion : — Chaque matin, raconte M. […] … me raconta ce séduisant ami… Car il ne faut point que ces choses soient dévoilées… encore ! […] Elle a raconté comment, lorsque, en sa jeunesse, elle gardait les moutons dans une ferme de la Sologne, la découverte, dans un grenier, d’un vieux bouquin lui révéla le monde des histoires.
On a été sans comparaison mieux fondé à blamer la maniere dont Romulus se sauve des assassins dans l’instant de son sacrifice ; les circonstances que je raconte sont difficiles à imaginer, et elles ont le défaut du romanesque. […] Tantôt pour suppléer à la présence des objets, ils sont trop enflés et trop poëtiques ; et il semble alors que le poëte se soit réservé ce morceau de parade, et qu’il prenne la place de celui qui raconte : tantôt ils sont trop circonstanciés et trop exacts par rapport à la passion de celui qui écoute, et qui ne s’intéresse qu’à ce qui le regarde. […] L’opera, malgré ses défauts, a cette avantage sur la tragedie, qu’il offre aux yeux bien des actions qu’elle n’ose que raconter. […] Au théatre même, l’action la plus une, a plusieurs parties qui se passent dans des lieux différens : il est vrai qu’on en rassemble les récits dans le même lieu : mais ces récits ne sont pas l’action ; et n’est-il pas vrai qu’elle consiste beaucoup plus dans ce qu’on fait que dans ce qu’on raconte ? […] Quand on me vient dire que Pirrhus est allé au temple avec Andromaque, et qu’on me raconte ce qui s’y est passé, me faudroit-il plus de tems pour voir l’action, que pour en entendre le récit ?