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1071. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Charles Dickens »

Venues de loin, issues d’une race étrangère, datées d’un temps presque passé, elles ont fait surgir dans mille têtes de jeunes gens, de jeunes filles de France, tout un monde de singulières imaginations, de lieux noirs et étranges, de faces grimées, touchantes, grotesques, risibles, effrayantes, d’aventures compliquées à faire peur, de scènes comiques ou pathétiques. […] Tels sont encore, dans La Petite Dorrit, le vieux Flintwinch, qui promène si bizarrement son torticolis de pendu réchappé par l’atmosphère ténébreuse de la maison Clennam, ou cet aventurier presque de race, Rigaud, dont les mains blanches et sales sont étrangement soupçonnées d’avoir étranglé une femme dans un endroit écarté, près de Marseille.

1072. (1856) Cours familier de littérature. I « IVe entretien. [Philosophie et littérature de l’Inde primitive (suite)]. I » pp. 241-320

Plusieurs des plus grandes races humaines, appelées nations, n’ont laissé pour trace de leur passage sur la terre qu’un poème épique. […] XXIV Le sujet de la grande épopée indienne du Mahabarata est la guerre de deux grandes races et de deux dynasties qui se disputèrent, dans les temps immémoriaux, la possession des plaines de l’Inde.

1073. (1857) Cours familier de littérature. III « XVIIIe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset » pp. 409-488

Souverain fatigué avant le travail, tu as abdiqué avec insouciance, comme un roi de la race des Sardanapale, une dignité qui t’aurait coûté une heure de ton sommeil ou une coupe de tes festins ! […] car, il faut te rendre justice, la bravoure est la seule incorruptibilité de ta race !

1074. (1840) Kant et sa philosophie. Revue des Deux Mondes

Je suis très convaincu que le genre humain est partout le même, quelles que soient les diverses latitudes sous lesquelles sont distribuées les races humaines. Il n’y a point de race privilégiée pour la vérité, pour le beau, pour le bien.

1075. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le Roman de Renart. Histoire littéraire de la France, t. XXII. (Fin.) » pp. 308-324

C’est assez pour montrer que le Roman de Renart n’est pas l’unique et dernier mot de ce Moyen Âge finissant, que, si la renardie règne ici, la chevalerie dure, se maintient et recommence ailleurs, et que la race des Beaumanoir, des Du Guesclin, des Bayard, n’est jamais éteinte.

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