Le vieux père Pascal échafaudé silencieusement son rêve de science. […] Mais c’eût été recommencer une nouvelle Légende des Siècles, donnant trop d’envergure à l’imagination, au rêve, à l’hypothèse. […] Leur imagination s’embrasait dans des rêves en feu. […] Seules, des trêves d’amour comme le Rêve et comme l’Abbé Mouret ne laissent après elles qu’une moins farouche tristesse. […] Serge n’emporte-t-il pas dans son cœur l’éternel regret de celle qui fut sienne, comme en rêve, en dehors de sa vie de chasteté et de prière ?
-Édouard [Bibliographie] Les Deux Rêves (1894). — Hercule vainqueur de la mort (1896).
Ces chants ne sont pas candides, ils sont pleins, ils sont savants, ils disent tout, ils sont gros de tout ; ces vers et cette prose sont lourds, électriquement, de tout ce qui fait l’humanité et de la divinité ; de la gravité et du rêve est née, voici longtemps et pour être immortelle, la Beauté.
Il y conçoit un rêve de jouissance infinie pour le cœur. Certes, un tel rêve est intolérable. […] Qui rêve ? […] Qui rêve ? […] Dans un recul propice de temps et de lieux il a modelé librement son rêve.
« Rien ne vous appartient plus en propre que vos rêves ; rien n’est davantage votre œuvre. […] Le rêve, c’est la pensée libre et par conséquent c’est le moi pur. […] Cependant vous prétendez n’être pas responsable de vos rêves. […] Mais, quoi qu’il en soit, vos rêves c’est bien vous, c’est plus vous que vous éveillé. […] Or, revenons-y, vous ne voulez pas être responsables de vos rêves.