D’Alembert assurera à Votre Majesté Impériale en avoir entendu, il y a quelque temps, un autre du même âge répondre publiquement et pertinemment à tout ce qu’il est possible de savoir aujourd’hui dans la science mathématique. […] C’est elle qui indique le parti le plus sûr ou le moins incertain, et qui console lorsque l’événement ne répond pas à une attente bien fondée. […] J’oserais presque répondre : à personne, si ce n’est aux poètes, aux orateurs, aux érudits et aux autres classes des littérateurs de profession, c’est-à-dire aux états de la société les moins nécessaires. […] Demandez à Dumarsais comment on apprend le grec et le latin ; il vous répondra, traduire les bons auteurs. […] « La géométrie ne redresse que les esprits droits », répondait l’abbé Terrasson à un qui l’avait faux et apprenait la géométrie pour apprendre à raisonner juste. » (Le même, Supplément à l’ouvrage de Pénélope.)
Telles sont les premières grandes questions qui se présentèrent à Humboldt, et il voulut consacrer toute sa vie scientifique à y répondre. — Que signifie un jour de la création ? […] Il se courbait très bas devant moi et devant tout le monde, en m’adressant quelques faux compliments auxquels je répondais par une fausse modestie, en passant pour aller vite à des célébrités plus sympathiques. […] Malgré ses quatre-vingt-un ans, il travaille encore sans relâche dans les heures de liberté que lui laisse son existence à la cour ; il est vif et ponctuel dans son énorme correspondance, et répond avec la plus aimable modestie aux lettres du savant le plus obscur. […] Marchant d’un pas sûr et prudent, la tête un peu penchée en avant, et d’un air pensif, d’une figure bienveillante et d’une grande expression de dignité et de noble douceur, ou bien il baisse les yeux, ou bien il répond avec une politesse, avec une amabilité dépouillées de tout orgueil, aux témoignages d’affection et de respect des passants. […] Comme on lui disait que le journal d’un parti orthodoxe alors dominant avait traité son Cosmos de livre de piété, il répondit avec un sourire sardonique : “Cela pourra m’être utile.”
Je ne répondis rien en apprenant que le jugement serait rendu le jour même où j’entrais en service près de Hyeronimo, dans sa propre prison. […] CXCVIII — Mon idée, répondis-je, je n’en sais rien ; je n’en ai eu qu’une dans le cœur quand je t’ai vu garrotté par les sbires et emmené par eux à la mort, je n’ai pas pu me retenir de descendre où tu allais, et je suis descendue à Lucques, comme la pierre qui roule de la montagne en bas dans la plaine par son poids et par sa pente, sans savoir pourquoi et sans pouvoir s’arrêter ; voilà. […] monsieur, me répondit l’aveugle, il ne se passait rien les premiers jours que des désolations, des désespoirs et des larmes. […] Alors, il nous raconta qu’il avait frappé à toutes les portes de Lucques pour savoir si l’on avait entendu parler d’un homicide commis dans la montagne, sur un brigadier de sbires, et si l’on savait quelque chose du sort qu’on réservait au jeune montagnole ; qu’on lui avait répondu qu’il serait jugé prochainement par un conseil de guerre, et qu’en attendant il était renfermé dans un des cabanons de la prison, sous la surveillance du bargello ; que le bargello était incorruptible, mais très humain, et qu’il n’aggraverait certainement pas jusqu’à l’échafaud les peines du pauvre criminel. […] — Aucune, répondit le vieux frère ; c’est en vain que j’ai demandé discrètement aux portes de tous les couvents où l’on distribue gratis de la nourriture aux nécessiteux, vagabonds, mendiants ou autres, si l’on avait vu tendre son écuelle à un jeune et beau pifferaro des montagnes ; c’est en vain que j’ai demandé aux marchands sur leurs portes, aux vendeuses de légumes sur leur marché, si elles avaient entendu de jour ou de nuit la zampogne d’un musicien ambulant jouant des airs, au pied des Madones, dans leurs niches ou devant le portail des chapelles.
La femme doit porter neuf mois son fruit dans son sein, l’enfanter dans la douleur, remplir pour lui ses mamelles du lait, premier aliment de l’homme ; approcher à toute heure du jour ou de la nuit cette source de vie des lèvres de son enfant, le porter dans ses bras pendant cette longue période de mois et d’années où le sein de la mère n’est pour ainsi dire qu’une seconde gestation de l’homme, lui apprendre à connaître, à balbutier, à aimer, à répondre à son sourire. […] XI La chaleur de l’âme répondait à cette teinte animée du visage. […] Chacun, en s’approchant de madame Necker, disait un mot à sa fille, lui faisait un compliment ou une plaisanterie… Elle répondait à tout avec aisance et avec grâce ; on se plaisait à l’attaquer, à l’embarrasser, à exciter cette petite imagination qui se montrait déjà si brillante. […] C’était un homme déjà mûr d’années, d’une figure noble, d’une distinction de manières qui répondait à sa considération personnelle dans le monde, d’un esprit suffisant pour jouir des succès de sa femme sans prétendre à l’égaler, un de ces hommes qui acceptaient les seconds rangs partout, même dans leur maison. […] lui demanda-t-elle avec une évidente intention de s’attirer une adulation personnelle. « Celle qui a eu le plus d’enfants », lui répondit sèchement Bonaparte, manifestant ainsi, avec une rudesse sans ménagement et sans pitié pour son interlocuteur, qu’elle était à ses yeux une créature hors de son rôle, et que la seule gloire de la femme était la gloire domestique de l’obscurité et de la fécondité, ces deux vertus du foyer de l’homme.
» Le romancier de l’Impératrice, après avoir regardé à gauche, à droite, répondit : « Moi, je le trouve très médiocre, mais je serais désolé qu’on m’entendît, on me croirait jaloux de lui ! […] De temps en temps, une phrase qui ne répond à rien, s’échappe de ses lèvres. […] — De Morelles, répondait flegmatiquement Arnauldet. […] Il répond : « La grandeur ! […] Il me répondait que non, ajoutant que c’était une pièce très rare, très ancienne, et d’un seul morceau, et qu’il me le laisserait cependant à 1 200 francs.