Ce genre d’ouvrage mêlé de vers & de récits en prose, a quelque chose de moins frappant que celui qui se soutient par l’action, ou la représentation, tels que le Pastor Fido, l’Aminte & quelques autres ; mais il n’est pas moins susceptible de grandes beautés dans une main aussi habile que celle de Sannazar. […] On lui reproche cependant un peu de sécheresse, & ce nombre infini de récits consécutifs, qui ne donnant rien à la représentation, laissent sans occupation un des principaux sens, par l’organe duquel les hommes sont le plus facilement touchés, celui de la vue. […] Les quatre Chants dont il est composé, ne sont qu’un récit simplement historique, une espêce de paraphrase de ce que l’Evangile nous apprend sur les tentations de Jesus-Christ.
D’après son curieux récit, il paraîtrait que le président, en sachant gré au roi de la marque de confiance dont il était l’objet, imputait à la jalousie de Sully, et au désir que celui-ci avait de l’éloigner, le choix qu’on faisait de lui dans des circonstances aussi difficiles. […] J’ai laissé ce récit dans son admiration un peu naïve, comme étant celui d’un témoin qui s’est peut-être exagéré le péril, mais qui rend du moins une vive impression personnelle.
Tous ceux qui ont écrit sur Bossuet en ont fait un ample et continuel usage : M. de Bausset en a tiré des secours faciles pour son intéressant et agréable récit ; M. […] Les mémoires, composés peu après la mort de Bossuet et tout d’une haleine, sont un récit large et animé, un tableau de la vie, des talents et des vertus du grand évêque.
Plus ordinairement le récit va déroulant à chaque pas les similitudes étendues et fertiles qui associent dans un rapport frappant des images bien contraires, des reflets le plus souvent de la vie civile ou champêtre au milieu des horreurs du carnage. […] Que me feront après cela quelques contradictions signalées au passage dans le cours de ces longs récits ?
Votre parole, soit dans le récit, soit dans le dialogue, coule et s’épanche comme une fontaine publique. […] Et, enfin, que vos fautes vous soient pardonnées, car qui pourrait dire à combien de femmes, à combien d’hommes, ô fée bienveillante, la plupart de vos récits ont inspiré le courage, la résignation vaillante, la sérénité, l’espoir en Dieu et sur toutes choses la bonté, ô vous que vos amis appelaient la bonne femme, ô mère d’Edmée63, de Marcelle64, de Caroline65, de Madeleine66, de la petite Marie67, de la petite Fadette et de la divine Consuelo !