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109. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — L’orthographe, et la prononciation. » pp. 110-124

Suivre la raison & l’autorité, voilà, selon les écrivains les plus judicieux, la règle la plus sûre par rapport à l’orthographe. Cette règle dit tout, & condamne le pédantisme & toute affectation. […] Par exemple, est-il dans la règle de ne pas faire sentir, ou de prononcer avec affectation en chaire, au barreau & sur le théâtre, le s final des noms, & le r final des verbes dont l’infinitif est terminé en er ou en ir, sous prétexte que cette pratique donne plus de dignité & d’énergie à la prononciation ?

110. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « II »

— Des règles ? Il y a donc des règles ? — Oui, certes, et c’est par la connaissance de ce goût, par la pratique de ces règles que le style — même particulier — s’acquiert.

111. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome IV pp. 5-

On voit en ceci, comme en nos leçons antécédentes, que nous prenons toujours le besoin naturel pour base de toutes nos règles littéraires. […] 15e Règle. […] Nous avons passé en revue toutes les règles de composition du poème épique ; il nous reste, pour achever l’examen de ses lois, à faire celui des règles de son exécution. […] Application des vingt-quatre règles épiques à l’Iliade. […] Ainsi l’analyse détaillée de l’Iliade deviendra la grande synthèse de nos longues analyses des règles épiques.

112. (1856) Cours familier de littérature. I « VIe entretien. Suite du poème et du drame de Sacountala » pp. 401-474

Les règles de leur littérature théâtrale, règles puisées dans la religion plus que dans l’art, révèlent, dans ces temps reculés, de profondes notions sur la manière d’émouvoir, d’intéresser, de tendre et de détendre l’esprit des hommes rassemblés, et de les faire sortir de ces représentations dans un état d’édification morale où le plaisir même profite à la sainteté. Nous trouvons ces règles du drame indien profondément analysées dans une étude de M. le baron d’Eckstein, qui a mêlé un des premiers la philosophie à la traduction. […] C’est la règle inventée par la nature, et non par Aristote ; elle a passé des Indes à la Grèce, de la Grèce à Rome, de Rome à nous. […] La troisième règle des pièces indiennes est le développement gradué et croissant de l’action, redoublant avec ce développement l’intérêt ou l’anxiété du spectateur. […] Un livre dans lequel on donne aux poètes indiens les règles de l’action et de la décoration de leur scène, décrit ainsi l’appareil de ces représentations.

113. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XII : Distribution géographique (suite) »

Alph. de Candolle admet cette règle quant aux plantes, et M.  […] Je n’ai pas encore eu le temps de poursuivre l’examen de cette question dans toutes les autres parties du monde ; mais, aussi loin que j’ai pu aller, j’ai trouvé que la règle était d’application générale. […] Les exceptions à cette règle sont peu nombreuses, et la plupart d’entre elles s’expliquent aisément. […] On ne peut guère mettre en doute que cette règle ne soit vraie en général, bien qu’elle soit difficile à prouver. […] Dans le temps, comme dans l’espace, les membres inférieurs de chaque classe changent généralement moins que les supérieurs, mais en l’un et l’autre cas il y a des exceptions marquantes à la règle.

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