. — Opinion du National et d’Armand Marrast dans la question de l’enseignement universitaire. — Discours de l’archevêque de Paris. — Le roi en conçoit de l’humeur. — Discours de M. de Montalivet, le fidus Achates du roi. — Cousin condamné à boire la ciguë 213 LVI. — Anxiété des protestants. — Attitude de MM. […] Villemain sur cet ouvrage. — Esprit des institutions militaires, par le duc de Raguse. — Mort d’Alexandre Soumet. — Jules de Rességuier. — Latour de Saint-Ibar. — Virginie 306 LXXVIII. — La question des jésuites à la Chambre des députés. — MM.
Ils ne peuvent au plus qu’être les premiers d’une seconde classe, et exceller dans le médiocre. » Je ne sais si je suis précisément de ces esprits doux définis par le savant moraliste, mais sans me faire plus sévère envers moi-même que je ne le dois, je ne serais pas éloigné d’avouer et de confesser quelque chose de cette médiocrité de nature qu’il leur attribue, si ce n’est que je ne suis jamais demeuré tranquille dans ma sphère, que je me suis continuellement inquiété des grandes choses et des productions singulières que je voyais surgir autour de moi et qui me dépassaient de beaucoup, et qu’à leur occasion je me suis bien souvent posé cette question épineuse : Pourquoi suis-je si sensible à l’admiration pour certaines parties, et tout à côté à la répulsion pour certaines autres ? […] Et pourtant, lorsque après les événements de juin 1832, à la suite de l’insurrection, Paris fut mis en état de siège, quand on put craindre à un moment une réaction sanglante et qu’il fut question d’insérer dans le National une protestation revêtue de signatures, Victor Hugo, que j’avais prévenu de la part de Carrel, me répondit par cette lettre, à laquelle je ne change pas un seul mot : « Je ne suis pas moins indigné que vous, mon cher ami, de ces misérables escamoteurs politiques qui font disparaître l’article 14 et qui se réservent la mise en état de siège dans le double fond de leur gobelet !
Cousin par son célèbre Mémoire qui mettait l’ancien texte en question, M. […] Aujourd’hui le débat peut être considéré comme à peu près clos ; et, sans parler de l’état des esprits qui ont assez à faire ailleurs, toutes les raisons, tous les arguments sont sortis tour à tour, tellement que la question semble épuisée.
Voilà en quoi consiste la question véritable, ou plutôt il n’y a pas là de question, En effet, pour qu’une résurrection si miraculeuse de l’auteur original fût possible, il faudrait entre son traducteur et lui non-seulement une égalité, mais une identité de talent ; et, quand on l’obtiendrait par une sorte de métempsycose, le peu d’analogie qu’il y a du traduire au produire, surtout le peu de ressemblance Ses idiomes, suffirait encore pour empêcher fréquemment le succès.
Reynaud, la lutte de ces deux intérêts, désormais en présence, qui va occuper la période où nous entrons ; c’est cette lutte sourde et inégale qu’on retrouve, depuis deux ans, au fond de toutes les questions politiques. […] Mais on sent combien il est profitable pour l’accélération des esprits que de telles questions de philosophie politique se traitent dans un recueil accrédité, avec développement, avec science, amour du bien, et un talent d’expression qui y répand lumière et chaleur.