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357. (1908) Après le naturalisme

Malgré leur désir, malgré leur or, leur puissance, ils sont maintenus avec le reste de l’humanité dans les cavernes sombres de la société. […] Ils rêvaient d’abolir toute puissance arbitraire, toute injustice. […] L’œuvre première à accomplir, pour l’utilitarisme humain, se place donc au sein des individus, dans leur esprit même et nulle puissance n’est plus qualifiée que la Littérature pour y réussir. […] Ce qui se cache en puissance doit nous être révélé en acte. […] Certains, selon leur tempérament, leur puissance, s’attaqueront à différentes parties du vaste problème et ce sera tant mieux.

358. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre IV. L’âge moderne. — Chapitre II. Lord Byron. » pp. 334-423

Pour diviniser de nouveau les puissances physiques, il eût fallu que l’homme redevînt un enfant bien portant comme sous Homère. Pour diviniser de nouveau les puissances spirituelles, il eût fallu que l’homme redevînt un enfant malade comme sous Dante. […] Ce Méphistophélès révolutionnaire et philosophe, qui a lu Candide et gouaille cyniquement les puissances, est-il autre chose parfois que « l’esprit qui nie ?  […] Comment ferait-il pour sortir de sa religion jusqu’à reproduire avec indifférence les puissances de l’indifférente nature ? […] Mais aussi comme toutes ces puissances rassemblées en un seul être le font grand !

359. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article »

Sans son fameux Livre de la Puissance ecclésiastique & Politique, on pourroit ignorer qu'il a été Syndic de la Faculté de Théologie, Grand-Maître du Collége du Cardinal le Moine, & qu'il a fait quelques autres Ouvrages, aujourd'hui entiérement inconnus.

360. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Chevé, Émile (1804-1864) »

Les qualités maîtresses du poète sont une énergie poussée parfois jusqu’à la violence, une sincérité passionnée et, aussi, une très particulière puissance d’imagination avec laquelle il sait évoquer les souvenirs terribles et grandioses de sa vie maritime.

361. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre IV. De la philosophie et de l’éloquence des Grecs » pp. 120-134

S’il est utile, dans toutes les situations, d’exercer un grand empire sur soi-même, c’est surtout aux hommes d’état que cette puissance est nécessaire. […] L’antiquité sied bien aux beautés simples ; néanmoins nous trouverions les discours des philosophes grecs sur les affections de l’âme trop monotones, s’ils étaient écrits de nos jours : il leur manque une grande puissance pour faire naître l’émotion ; c’est la mélancolie et la sensibilité.

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