PRIVAT DE FONTANILLES, né à Tarascon, publia, en 1750, un Poëme Epique en dix Chants, sous le nom de Malthe ou l’Isle Adam, dont la Religion est l’action principale.
Il a publié en 1775 des Etudes lyriques d'après Horace, que les jeunes Poëtes liront avec fruit : c'est une Traduction en Prose, & une imitation en Vers d'une trentaine d'Odes d'Horace, où la précision & la force du style se trouvent réunies à la fidélité.
Les Journaux, où on les vantes toutes les fois qu'ils publient un Ouvrage, ne sauroient être les garans d'une brillante & solide célébrité.
. — Les Marguerites de la Marguerite des Princesses, 1547 ; — L’Heptaméron des nouvelles de la Reine de Navarre, 1re édition, 1558, et 2e édition, 1559 ; — Lettres de Marguerite d’Angoulême, publiées par Génin, Paris, 1841, pour la Société de l’histoire de France ; — Dernières poésies de la Reine de Navarre, publiées par Abel Lefranc, Paris, 1896. […] X. — Les commencements de la comédie 1º Les Sources. — Les frères Parfaict, Histoire du théâtre français ; — L’Ancien théâtre français, publié par Viollet-le-Duc ; — Ch. […] 2º La Vie de Montaigne. — L’origine des Eyquem et les prétentions nobiliaires de Montaigne. — Ses études au collège de Guyenne. — Il est nommé conseiller à la cour des aides de Périgueux en 1557 ; — et conseiller au parlement de Bordeaux en 1561. — Sa liaison avec Estienne de La Boétie ; — et à ce propos du Contr’un, ou Discours sur la servitude volontaire, qui n’est qu’une déclamation de rhétorique pure. — Mort de La Boétie, 1563. — Mariage de Montaigne, 1565. — Mort de son père, 1568. — Montaigne publie en 1569 sa traduction de la Théologie naturelle de Raymond Sebon. — De Raymond Sebon et de sa Théologie naturelle ; — et de ne pas le confondre avec un autre Espagnol, Raymond Martin, l’auteur du Pugio Fidei. — En 1570, Montaigne quitte la robe et prend l’épée ; — mais il ne la tire point du fourreau. — Il fait paraître en 1580 la première édition de ses Essais. — Voyages de Montaigne [22 juin 1580-30 novembre 1581]. — Il est nommé maire de Bordeaux en 1581. — La peste de Bordeaux, et que Montaigne y fait preuve de peu d’héroïsme. — Il quitte la mairie en 1585 et publie la vraie seconde édition des Essais en 1588. — Relations avec Henri IV. — Ses dernières années. — Il meurt le 13 septembre 1592, laissant à sa femme, et à sa fille d’adoption, la demoiselle Le Jars de Gournay, le soin de donner l’édition définitive des Essais, qui est celle de 1595. […] 5º Les Œuvres. — Si l’on néglige sa traduction de la Théologie naturelle de Raymond Sebon, 1569 ; — et le Journal de ses Voyages, qui n’a été publié qu’en 1774 seulement ; — les Œuvres de Montaigne su réduisent à ses Essais, dont il suffira de noter ici les principales éditions. […] Peu de livres ont été plus souvent réédités que l’Introduction à la vie dévote. — Quant aux Œuvres complètes, il y en a deux bonnes éditions, mais que remplace dès à présent celle qui se publie en ce moment même « par les soins des religieuses de la Visitation du premier monastère d’Annecy », et dont il a déjà paru huit volumes ; Annecy, imprimerie Niérat.
La première édition de ce volume, qui parut d’abord en décembre 1851, avait en tête cet avertissement : « Ce volume, que j’intitule Derniers Portraits, non parce que j’ai décidé de n’en plus faire, mais parce qu’il se compose des dernières études de ce genre auxquelles j’ai pris plaisir avant Février 1848, sert de complément aux six volumes de Portraits déjà publiés chez M.